Encourager
La Survivance
Nouvel administrateur de la C. U. L.
de Saskatchewan
Monsieur Raymond Marcotte a été élu administrateur de la Credit Union League of Saskatchewan lors de l’as- semblée plénière de la région de Sas- katoon tenue au début de novembre.
M. Marcotte est natif de Prud’hom- me. Il fit ses études au Collège Ma- thieu de Gravelbourg et réside à Sas- katoon depuis plusieurs années. Il fut secrétaire-trésorier de Ja Caisse Po- pulaire Française de Saskatoon, gé- rant du poste CFNS et représentant du Conseil de la Vie Française pour la Saskatchewan. Il est marié et père de trois jeunés enfants: Marc, Moni- que et Martin.
Il remplacera M. Théodore Préfon- taine qui détenait ce poste depuis
+
1959. Appellé à représenter la ligue aux niveaux international, national aussi bien que provincial à plusieurs reprises, en plus de remplir la fonc- tion de secrétaire-gérant du Conseil de la Coopération de Saskatchewan de- pus 1961, cette position était devenue une tâche trop assidue pour entrepren- dre un autre terme de trois ans. Dans son message d’adieux, il dit aux dé- légués présents qu’il comprenait main- tenant le sens de la locution: “Partir cest mourir un peu” puisqu'il s’est senti mourir un peu à chaque fois
qu'il dit adieu à ses amis d'outre- mer et à tous qui prennent une part
active dans le mouvement coopératif.
+
Les dispositifs de sécurité pour voitures servent à rien si on n’en fait pas usage
“On a beaucoup parlé récemment du besoin qui s'impose d’ajouter un plus grand nombre de dispositifs de sécurité aux voitures et, dans ce domaine, les manufacturiers de l'automobile nous offrent un exemple excellent d'’initia- tive relativement à l'installation et l'usage de ces dispositifs. C’est l'avis qu’a exprimé le président du Conseil canadien de la sécurité routière, M. Keith MH, MacDonald qui ajoute, ce- pendant, que “peu de gens font men- tion du fait très important que les dis- positifs n’ont de valeur que si l’on en fait usage,
Le vice-président de l’Industrial Ac- ceptance Corp. de Montréal, s’est dit conscient du fait que bon nombre des dispositifs présents ou à venir n’exigent pas l'attention du conducteur pour leur opération, “Ceux-là, a-t-il dit, sont de
beaucoup les plus avantageux, parce qu’ils ne sont pas subordonnés à la négligence et l'erreur humaines. Reste quand même les ceintures de sécurité, clignotants, feux avant et arrière, mir- roirs, freins et autres qui ne peuvent protéger la vie du conducteur ni celle de ses passagers que si le conducteur les utilise À bon escient.”
Selon M. MacDonald, l'usage propre de ces dispositifs de sécurité doit <e transformer en habitude. ‘C'est une chose à laquelle il faut s'appliquer, a-t- il dit, et la Semaine de la sécurité routière est le moment opportun de commencer.”
Le Conseil animera cette campagne annuelle et nationale de prise de con- science dans le domaine de la sécurité routière, du ler au 7 décembre in- clusivement.
L'intérêt des enfants pour les “jouets de guerre” serait causé par les parents
TORONTO (PCF) — Des jouets se rapportant à la guerre ou l’espionnage se vendent de plus en plus à l'approche de Noël,
Pour les garçons, on suggère par exemple un porte-documents conte- nant un mécanisme qui prend des pho- tos ou tire des balles en plastique. La serviette contient un revolver pouvant se transformer en fusil Une autre arme-jouet lance des grenades ou en- core une capsule qui cache un message secret.
Les poupées
Pour les fillettes, on offre un bébé qui pleure à la lueur d’un photostat qui déclenche un mécanisme sonore reproduisant la voix.
Ces jouets et bien d’autres étaient montrés récemment à Toronto, par une
compagnie canadienne. Le président de la compagnie, M. Milton Bloom, a déclaré que les objections émises l’an dernier par “La Voix des femmes”, groupement qui s’oppose à la distribu- tion de jouets de guerre, n’ont pas di- minué le chiffre d’affaires.
En ce qui concerne les jouets de ce genre, on s'attend à ce que la réac- tion soit moins violente cette année, d'ajouter M. Bloom.
L’attirance vers des jouets relatifs à l’espionnage reflète l'intérêt de l'adulte pour des histoires mystérieuses avec des espions comme héros. Le service de publicité de cette compagnie toron- toise cherche à car ce sont ces derniers qui font les
achats.
intéresser les adultes,
VOLUME XXXVIII
Organe officiel de: Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie (A.C.F.A. — F.C.F.C.)
EDMONTON,
ALBERTA
MERCREDI LE 24 NOVEMBRE 1965
Le Conseil provincial de PA.C.F À.
s'est réuni: à Edmonton
Samedi demier avait lieu, au Collège Saint-Jean, la réunion régulière du Conseil provincial de l’A.C.F.A.
Ne faisant suite que de deux se- maines au Congrès de Bonnyville, il est facile d'en comprendre l’importan- ce car il s'agissait, en plus des affai- res ordinaires, de ratifier et de passer au crible les résolutions adoptées au Congrès. On devait les revoir, les mo- difier ou les simplifier. Car il faut se rappeler ici que selon Jes nouvelles constitutions de l'Association, les ré- solutions adoptées lors d’un congrès ne lient pas nécessairement le Conseil d'administration. Celui-ci doit les rati- fier, et peut s’il le désire les changer, les modifier ou ne pas en tenir comp- te. Ce principe ne s'applique cepen- dans pas aux assemblées générales.
I serait évidemment trop long de reprendre ici, en détail, les discussions sur chaque résolution. Maïs un fait très important nous semble à souli- gner, c’est le souci qu’on apporté les participants à étudier, pour les mieux comprendre, les textes qui leur é- taient soumis. Quand nous parlions, un peu plus haut de “passage au crible”, il n’y avait point d’exagération de no- tre part.
Pour ceux qui pourraient en douter, nous pouvons vous assurer qu'il ne se fait rien à la légère dans ces ruénions. Tout est pesé et analysé. Autant que faire se peut, on tente de prévoir la portée de l’action entreprise ou à en- treprendre.
À titre d'exemple, on peut facile-
ment citer l'étude de la résolution 15 qui avait été adoptée au Congrès; les conseillers y ont consacré deux heures entières de discussion. Pour que l’on comprenne davantage la portée de cet- te discussion, nous croyons devoir rap- peler le texte de la résolution qui se lisait comme suit: “Que TA.C.F.A. continue son travail auprès du Département de l'Education de la province pour obtenir un amen- dement à la Loi scolaire qui permet- trait l’usage du français comme langue d'enseignement dans d’autres sujets que le français et le catéchisme”. Comme devait le faire remarquer Me Maynard, “ce texte est directement lié à notre survivance française, il en est la source”. Qu'est-ce à dire? L'Association est consciente d’avoir atteint la limite de ses possibilités selon les prescriptions de la Loï scolaire ac- tuelle. Pratiquement rien de valable ne peut être demandé ou obtenu que nous n’ayons déjà. Il faut donc se pen- cher sur le texte de la Loï elle-même, tenter d'obtenir les amendements que l'on juge nécessaire. On comprend a- lors le sérieux de la situation. Il ne s’agit plus de négociations au niveau ministériel. I] faut s’attaquer à la lé- gislature provinciale tout entière et,
par voie de conséquence, à la popula-
Ce petit ihtase ces n’a date but que 2 vous remémorer la joute de la Coupe Grey $ Toronto samedi prochain. A gauche on reconnaît Lord Grey qui, il y a 56 ans, avait fait don du trophée pour récompenser la meilleure équipe de football amateur au pays. Les neuf équipes professionnelles du pays, dont on aperçoit les em- blèmes à droite, se disputent maïntenant la possession de la coupe. Cette année les Blue Bombers de Winnipeg feront face aux Tiger-Cats d'Hamilton.
tion albertaine en entier.
H1 faut donc une connaissance très approfondie de la question et un doig- té bien particulier. Il faut, de plus, présenter un front uni et solide.
Une des questions que se sont de- mandées les participants est justement sous ce rapport. Notre population est- elle suffisamment intéressée pour sou- tenir et appuyer l'Association dans une telle entreprise Sommes-nous prêts?
L'A.C.F.A., elle, l'est.
Parmi les autres points importants soulevés au cours de la réunion, nous
- avons remarqué les questions touchant
les professeurs. Il est évident qu'une compétence et des qualifications tou- jours plus grandes ne pourraient que nous aider. L’A.C.F.A. se propose d’en- courager, dans la mesuré du possible, les professeurs qui désirent parfaire et approfondir leurs connaissances du français.
On est conscient aussi de la situa- tion actuelle de notre jeunesse et on souhaite une plus grande participation de celle-ci au sein de l'Association et pour le bien de la cause. On appuie d'avance, et presque sans réserve, tou- te amélioration ou toute création d’or- ganisme pouvant susciter cet intérêt auprès des jeunes.
Parmi les autres points importants à l’ordre du jour de cette assemblée:
Nous notons que le Comité de rela- tions internes de l'association poursuit ses travaux et présentera son rapport dès qu'il aura recueilli suffisamment de données sur le problème.
Que la Commission sur le problème +
des communications a presque terminé ses travaux et qu'il est à prévoir qu’el- Je présente son rapport dans un avenir prochain.
De leur côté, les responsables du nouveau Service d’Assurances généra- rales se disent satisfaits des résultats préliminaires qu'ils ont obtenus. Nous rappelons à nos lecteurs la simplicité du système: tout ce qu'il y a à faire, c'est de demander à son agent de pla- cer l'assurance auprès de La Sécurité (The General Security Insurance Com- pany of Canada). Ce faisant, vous vous aidez vous-mêmes tout en aidant l'A. C.F.A. qui perçoit une légère ristourne sur les primes payées.
En terminant, nous rappelons à tou- te la population la venue prochaine à Edmonton de la Commission Lauren- deau-Dunton. Les auditions auront lieu les 6 ét 7 décembre à l’Auditorium du Jubilé. Tous ceux qui le peuvent devraient se faire un devoir d'assister aux séances. Quatre mémoires seront présentés par des associations cana- diennes-française, à savoir: L’A.C. F.A., l'AE.B.A, les étudiants du col- lège de pédagogie bilingue et la Fé- dération des Associations canadiennes- françaises de l'Ouest.
Les petits,
voyez l'annonce de CHFA
à la page 8. |
°
Grâce à la ville de New York
Nouvel élan à la fluoration
“Les enfants d'aujourd'hui et les gé- nérations futures ont une grande dette de reconnaissance envers vous.” Ce sont là les paroles du Dr Peter A, Pier- son, président de l'Association médi- cale Américaine, adressées à M. Robert F. Wagner, maire de New York, à l'oc- casion des débuts de la fluoration de J'eau dans cette ville,
La Ligue Canadienne de Santé, qui est au Canada la principale source d’information sur le sujet de la fluora- tion, a accueilli avec enthousiasme Ja décision de New York qui va donner un nouvel élan à la cause de la fluo-
ration dans le monde,
New York, dont l’aqueduc dessert une population d'environ 500,000, est devenue la plus grande ville du mon- de à bénéficier d’eau fluorée, en date du 30 septembre où le fluorure a été ajouté pour la première fois à son eau.
Cette opération affecte une grande quantité d’eau — plus de 1,000,000,- 000 de gallons chaque jour.
Plus de 65,000,000 habitants des Etats-Unis bénéficient maintenant de l'eau fluorée et environ 4,200,00 dans plus de 250 localités au Canada.
Penserez-vous aux missionnaires du Grand Nord pour Noël?
Penserez-vous à faire parvenir quel- que chose aux missionnaires du Grand Nord pour Noel ’65? Si non, lisez-bien ceci. Voici quelques raisons qui pour- raient vous faire changer d'idée. 1— On dit, et c’est vrai, “Loin des yeux, Join du coeur”, mais ne voilà-t-il pas une occasion merveilleuse de faire mentir l'axiome? 2—Songez un peu à l'ennui et à la mélancolie que peuvent ressentir ces hommes et femmes qui demeurent véritablement sur le toit du Canada. 3—S'il n’est pas possible pour vous d'inviter un missionnaire à venir partager votre diner de Noel, vous pouvez quand même faire sentir la bonté de votre coeur. Comment?
Il n’y a de limite que votre imagina- tion. Qu'il s'agisse de jouets, de mou- choïrs, de bijoux pour les jeunes, tout peut servir de cadeaux à condition d’être utilisable,
+
Dans le domaine de la nourriture, tout vaut son pesant d'or en autant quil ne s’agit pas de denrées péris- sables: bonbons, noix, fromages, bis- cuits, gomme à mâcher et gâteau aux fruits sont autant d'exemples.
Des cadeaux personnels aux mission- naires pourraient être par exemple des bas, de mouchoirs, une pipe, du tabac, de la lotion à barbe, un bon livre, un instrument de musique ou un jeu de cartes, il y a tant de choses auxquelles on peut penser.
On pourrait encore ajouter des vé- tements d'église, des livres de prières, des chapelets ou des médailles, etc.
Refuserez-vous d’aider ces mission- naires à procurer plus de joie à leurs ouailles? Refuserez-vous au mission- naires de partager avec le reste du
monde ces heures joyeuses de Noel? .
A l'Expo 67, l'heure exacte
aves la Suisse
Les horlogers suisses fourniront l'heure exacte aux millions de person- nes qui visiteront l'Exposition univer- selle 1967, à Montréal.
En effet la Corporation canadienne de l'Expo 67 a annoncé qu'elle avait conclu une entente avec les magnats de Y'industrie de l'horlogerie suisse par laquelle ces derniers s'engagent à four- nir l'heure à l'Expo 67 à titre de service public. Rappelons que les Suisses sont depuis longtemps passés maîtres dans la fabrication de mouvements horlogers de très grande précision.
Sept tours de 60 pieds de hauteur
seront érigées aux différents kiosques de renseignements, Par aïlleurs, plus de 70 horloges seront installées dans les différents pavillons de l'Expo afin de renseigner les visiteurs en tout temps.
L'heure sera fournie à partir d’un centre de précision installé dans le pa- villon suisse, L'industrie de l'horlogerie
occupera une place de choix au pavil- lon de la Suisse, à l'Expo. Les horlo- gers suisses comptent dépenser plus de $500,000 pour fournir ce service à l'Expo.
c'est prouver
son patriotisme
La soirée de l’Amicale Saint-Jean:
Un SUCCES
Plus de trois cents personnes, an- ciens et amis du Collège, ont participé samedi soir dernier à un banquet or- ganisé par l’Amicale du Collège Saint- Jean. Le but de ce souper et de la soirée qui a suivi était de recueillir des fonds pour la construction d’une nouvelle chapelle au Collège.
Toute la soirée s’est déroulée dans le nouveau cafétéria du Collège dont on faisait usagé pour la première fois, À l'issue du souper, les convives ont eu le plaisir d'entendre la chorale mixte du Collège qui a exécuté avec beaucoup de finesse et de savoir-faire deux pièces de son répertoire.
M. Léonard Rousseau, le maître des cérémonies, invita ensuite le docteur Stephen Lynch, président de l’'Ami- cale, à adresser la parole. Celui-ci re- mercia les gens d'avoir répondu en si grand nombre à l'invitation de l’Ami- cale et formula le souhait qu’un tel souper devienne une tradition annuel- le. Le Révérend Père Lacerte, recteur du Collège, exprima aussi sa joie de voir tant d'anciens et d'amis réunis au Collège. Son honneur le Juge Dé- chène offrit avec beaucoup de délica- tesse “la santé des dames” à laquelle répondit Mme Forest avec une gentil- lesse exquise,
Grâce à l'orchestre de M. Alphonse Breault, la soirée fut des plus agréa- bles: la grande variété de mélodies et la perfection de l'exécution donnèrent satisfaction à tous et chacun.
Tout au cours de la soirée, entre les
différentes danses, des prix de qualité furent tirés au hasard. Voici la liste dés gagnants: ler prix: R. P. Edouard Rhéaume, o.m.i., Edmonton. 2e prix: M. Benoit Van Hecke, Edm. 3e prix: R. P. Armand Paradis, Hobbema, 4e prix: Mme Roland Riopel, Morin- ville. 5e prix: Me Lionel Tellier, Edmonton. 6@ prix: R. P. Ubald Duchesneau, o.mi., Hobbema. Te prix: M. Albéric St-Amant, Jack Fish Lake, Saskatchewan. 8e prix: M. E. Dupuis, Edmonton. Se prix: Mme Maurice Lorieau, Edm. 10e prix: Mlle M. Morin, Edmonton. 1le prix: Mme F. P. Gosse, Ottawa. 12e prix: M. Bernardin Gagnon, Edm. 13e prix: Dr M. Boulanger, Edmonton. 14e prix, M. Alexandre Bérubé, Beau- mont, 15e prix. M. William Young, Calgary. À la fin de la soirée, les trois grands prix de $100, $200 et $500 furent ti- rés dans un silence impressionnant. Les heureux gagnants furent respecti- vement le Dr Arthur Piché, M. Jo- seph Bru et Mme Paul Châtain. C'était la première fois que l'Amicale Saint-Jean se lançait dans une pareille organisation. Tout n'a pas été parfait. Mais ceux qui avaient répondu à l'in- vitation sont retournés chez eux très heureux de leur soirée et ont manifesté le désir qu’une telle rencontre soit de nouveau organisée l’an prochain.
AVIS IMPORTANT AUX COURRIERISTES DU JOURNAL
. La Survivance est en voie de réorganiser son Service des’. Nouvelles et à cette fin, nous demandons aux courriéristes actuels du journal de bien vouloir remplir le coupon ci- dessous et nous le faire parvenir dans le plus bref délai possible, soit avec votre prochain courrier ou sous pli séparé.
A compter du ler décembre, seuls les noms reçus figureront sur notre liste et seront considérés comme collaborateurs
du journal.
Nous vous remercions de votre collaboration.
Je rédige le Courrier de
Veuillez retourner ce coupon à:
La Survivance,
a/s Le rédacteur, 10010 - 109e rue, Edmonton, Alberta,
Les Jeunesses mondiales organisent un service de correspondance
Les Pays-Bas viennent de fournir des renseignements nouveaux sur les modes de communication qu’établis- sent les jeunesses mondiales. Ces ren- seignements pourraient être de bonne utilité au jeunes qui désirent trouver des correspondants chez les jeunes des Pays-Bas.
L'organisation hollandaise ayant pour but de favoriser des contacts en- tre les jeunesses mondiales a pour nom: l'Association néerlandaise pour les contacts entre les jeunesses mondiales. La nouvelle adresse est la suivante: Case postale 128, Utrecht, Pays-Bas.
Cette organisation remonte à 1931 et est subventionnée par le ministère de l'éducation et des sciences des Pays- Bas, Le groupement est reconnu par la Fédération internationale des organisa- tions de correspondance et d'échanges scolaires, de Paris, fédération affiliée à l'UNESCO.
Cette organisation fournit des adres- ses de correspondants aux personnes âgées de 15 à 35 ans. Les langues de correspondance sont le français, l'an- glais, lallemand et l'espagnol.
L'association a fourni à l'ambassade des Pays-Bas à Ottawa, des formules de demande à l'intention des jeunes Canadiens qui désirent entrer en or-
respondance avec des jeunes Hollan- dais.
LU +
À la suite de l'enquête effectuée, le président d'Hydro-Ontario, M. Ross Strike a déclaré que sa compagnie doit assumer le blä- me pour la récente panne d’é- lectricité qui plongea une gran- de partie de l'est canadien et américain dans l'obscurité, La panne aurait été causée, semble- t-il, par le bris d’un relais de la grosseur d’un ballon de fottball.
Attention Girouxuille et Jean-Coté!
Notre propagandiste sera parmi vous à compter du 29 novembre Faites-lui bon accueil!
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Editorial
Le Congrès de Bonnyville
Au lendemain de l’expérience de BoBnny- ville, il nous semble opportun et nécessaire de nous arrêter quelques instants pour revoir ce qui s’est fait et ce qui s’est dit.
Un des grands facteurs de succès du Con- grès fut sans aucun doute le fait qu'il se soit tenu en dehors d'Edmonton; les autres facteurs importants nous semblent être le choix du thè- me, la participation des jeunes et organisation bien réglée mise sur pied par le Cercle régional de Bonnyville. Le
Nous l'avons déjà dit, nous le répétons en- core, la décision de déplacer d'année en année le lieu de ces Congrès académiques ne peut qu’aider l'Association. Elle va susciter plus d'intérêt de la part des membres et pour l'A. CFA. elle-même, elle permettra la prise de contacts indispensables, “à la source”.
On ne pouvait mieux choisir que le thème de cette année: “L'enseignement du français dans nos écoles bilingues en 1965”.
Ce thème touchait tout Je monde et on aura bien noté le “en 1965”. Il ne s'agissait done pas de théoriser, mais bien de prendre cons- cience de l’état actuel des choses et de voir à y remédier si nécessaire.
Comme affirmait Me Desrochers dans sa présentation du thème, on allait procéder à l'inventaire du français et de l’enseignement en français dans nos écoles. is
Mais encore fallait-il obtenir les vues de l’en- semble de la population. En établissant le sys- tème de commissions comme on l'a fait, et surtout en divisant ces commissions Comme on l’a fait, on a touché tous les secteurs vitaux de lenseignement: parents, professeurs, com- missaires d'école et les jeunes eux-mêmes.
On avait misé beaucoup sur la participation des jeunes à ce Congrès; on avait espéré obte- nir leurs vues et leurs suggestions ct personne ne fut déçu. Avec leur franchise habituelle, ils ont clairement exposé les faits tels qu'ils les voient. |
Somme toute, chacun a fait sa part pour aider la cause commune. Reste maintenant au Conseil provincial de donner suite aux recom- mandations et aux résolutions qui ont été pri- ses. |
On nous permettra de tirer nos propres con- clusions en regard des travaux de chacune des commissions.
Chez les parents, il nous semble évident qu'un trop grand nombre sont encore 1gno- rants des lois scolaires, de ce qu’elles leur per- mettent et des avantages qu'ils pourraient en tirer. À quoi attribuer cela? Pour une très gran- de part, eroyons-nous, aux parents eux-mêmes qui font preuve d’une indifférence inouïe. On laisse aux autres le soin de ‘faire le nécessaire” et l'on espère pour le mieux, sans bouger, sans se compromettre.
Nous rejoignons ici les rapports des profes- seurs et des jeunes; les enseignants se plai- gnent, non sans raison, qu'ils manquent de coopération, que les parents ne se fient qu'à
Conseil de la Vie Française
Remise de décorations
son
l’école pour donner aux enfants ce qu'ils de- vraient normalement recevoir au foyer. Si d’a- venture l’écolier subit un échec, on en rejetera la faute sur les épaules des professeurs. . . Les jeunes, eux, ne sont pas sans réaliser certaines lacunes. . . On leur demande d’apprendre le français, on leur prêche les avantages d'être bilingues mais à la maison que fait-on? On parle anglais, on se préoccupe peu ou pas des associations canadiennes-françaises, là encore on n'ose s'engager. Mais on insiste bien que l'enfant, lui, s'intéresse au français.
Les commissaires de leur côté, semblent bien enclins à favoriser toutes les mesures qui pourraient nous aider mais un peu comme tout le monde, ils se heurtent à de l'indifférence. A telle enseigne qu’on en arrive à se demander si un jour ce ne seront pas nos compatriotes anglais qui feront eux-mêmes ressortir le be- soin et l'avantage d’être bilingue.
Les professeurs, on en à parlé tantôt, sont affublés de responsabilités qui ne sont pas les leurs. Vient s'ajouter à cela l’obligation de doubler le programme: ils doivent voir à ce que leurs élèves soient aptes à subir les exa- mens gouvernementaux et ceux de l’A.E.B.A. mais ils doivent les préparer durant la même période que les autres étudiants.
I1 faut de la patience, il faut du zèle, mais il faut surtout y mettre de l’âme. Que penser alors des allégations, rapportées par les jeunes, que trop souvent nos professeurs se contentent de donner leurs cours sans plus; on fait son travail et puis après. . .
Les jeunes, eux, qui sont les principaux intéressés n'y sont pas allés de maïin-morte. On veut du français, on veut être bilingue, mais encore faut-il qu’on leur en prouve la valeur. C’est, croyons-nous, le pragmatisme anglais, in- conscient, qui se réflète dans cette attitude; on ne vit pas toute une vie dans un milieu donné sans en adopter la philosophie.
On a bien parlé de motivation, de sens donné au bilinguisme et au biculturalisme, mais à 15, 18 on même 20 ans n'est-ce pas trop de- mander ? ,
Cette brève analyse peut sembler hien pessi- miste, mais là n’est pas notre désir. Ce qui s'est dit à Bonnyville doit se dire partout ail- leurs. La situation est là, les faits sont là. À nous d'y remédier sil le fant. À nous de cor- riger certaines lacunes, c'était là nous semble- t-il la raison d’être du Congrès.
IL faut se connaître soi-même, il faut connaîi- tre ses possibilités pour réaliser pleinement sa mission, C’est ce qu'a fait l'AC.F.A.
Nous savons gré aux participants de s'être exprimés en toute liberté.
Forts de cette nouvelle expérience, les cou- des un peu plus serrés, nous saurons où nous allons et dans ce laboratoire canadien dont parlait Me Desrochers, nous serons l’éprouvette de la réussite ct du succès de l'expérience.
J.-M. O.
Surplus de $502,300,000
à Ja culture
Le Conseil de la vie française rend hommage à cinq compatriotes pour les services qu'ils rendent à la culture française. 1] décerne sa médaille d’or à M. Clotaire Denis, de Saint-Denis en Saskatchewan pour sa contribution à la radio française dans cette pro- vince ainsi qu'au travail de J'Associa- tion culturelle canadienne-française. Aussi à madame Louis-F. Codère, de Sherbrooke, une collaboratrice de la première heure au Conseil de la vie française et l’animatrice de nombreux mouvement sociaux et culturels dans les Cantons de l'Est.
Les insignes de la Fidélité françai- se ont été attribués à un vétéran des luttes scolaires franco-ontariennes, le docteur Damien Saint-Pierre d'Ottawa, médecin de l’Union du Canada, à un médecin franco-américain bien connu
L
pour attachement
Hrameure lu docteur Antoine Dumou- ‘chel, de Rutland, Massachussetts, en- fin au R. P. Zéphirin Bélanger, S.S.S., curé de Ja paroisse Saint-Sacrement de Vancouver, un apôtre infatigable du français en Colombie.
Madame Codère recevra sa décora- tion le 21 novembre des mains du directeur des Relations extérieures au Conseil de la vie française. Cette re- mise de décoration a donnée Jieu à une brillante manifestation au Club social de Sherbrooke, manifestation à Jaquel- le prirent part de nombreux amis
de M. et Mme Codère ainsi que plu- sieurs membres du Conseil de la vie française, La date de la remise des autres décorations n’a pas encore été
fixée,
l faudra maintenant quatre ans pour devenir pharmacien
À compter de l'automne 1966, le programme d'études de trois ans en pharmacie sera changé. Il deviendra alors obligatoire de faire des études de quatre ans.
Selon le doyen de la faculté, M. Mervyn J. Huston, cette mesure ré- tablira l'Alberta sur un même pied que les sept autres collèges de pharmacie du Canada et tous les autres des Etats- Unis,
Les principales raisons fournies par le doyen Huston sont la complexité et les dangers toujours plus grands de la phammacologie et le fait qu’une qua- trième année fournira aux étudiants l'opportunité de se spécialiser davan- tage s'ils le désirent, par exemple en administration ou en sciences pures,
Les étudiants déjà enrôlés dans la faculté auront le privilège de terminer leurs études en trois ans s'ils le dési- rent, mais ils pourront bénéficier de
la quatrième année dès septembre pro- chain s'ils le veulent.
La faculié compte cette année 224 étudiants et 16 post-gradués qui profi- tent de ce que l'Université de l’Alberta est une des trois universités canadien- nes qui, à l'heure actuelle sont en me-
sure d’'offir un PhD en pharmacie. + +
Une femme, recteur d'université
Berlin. — Pour la première fois dans des annales, une femme a été nommée recteur d’une université alle- mande, La presse de Berlin-Est a an- noncé que le Dr Liselott Oerforth, membre du Conseil d'Etat de l’Alle- magne de l'Est, occupe depuis la se- maine dernière Je posté de recteur de l'Université technique de Dresden.
au Trésor
Le ‘Trésor public a enrégistré un surplus de $502,500,000 pour la pre- mière moitié de l'exercice financier en cours.
On avait enregistré un surplus de $396,900,000 au 30 septembre pour l’exercice financier 1964-65. A la fin de l'exercice, le Trésor avait enregistré un déficit de l’ordre de $38 millions.
L'état financier mensuel publié par Je ministère des Finances indique que les revenus au mois de septembre ont atteint $G15,900,000, pendant que les dépenses s’élevaient à $518,400,000. II en est résulté un surplus de $34,500,- 000 au regard d’un déficit de $25,400,- 000 pour la période correspondante de l'exercice précédent.
Les revenus pour les six premics mois de la présente annéc financière, qui a commencé le ler avril s'élèvent à $3,780,100,000. Par contre, les dé- penses ont été de $3,277,600,000, ce qui laisse un surplus de $502,50,000.
&————
Appui confirmé
L'Association Médicale Américaine vient de réaffirmer son approbation de la fluoration dans une brochure récemment publiée. L'Association a approuvé la fluoration pour la pre- mière fois en 1951,
L'Association Américaine du Coeur, dans une déclaration de principe, con- firme le fait que la fluoration est sans danger en ce qui concerne l'appareil circulatoire,
L'Association approuve la position prise par son Conseil sur l’Epidemio- logie et son Conseil sur l’Artériosclé- rose, à savoir qu'il n'existe aucune preuve que la fluoration “ait aucun effet nocif sur le système cardio-vas- culaire”,
LA SURVIVANCE
Hebdomadaire publié tous les mercredis à
10010 - 109ème rue, Edmonton, AÏb
erta.
Tél: Direction: 422-0388; Imprimerie: 422-4702
Journal nn en politique et la cause religieuse et nationale.
entièrement consacré
Rédacteur: Jean-Maurice Olivier
PRIX DE L’ABONNEMENT $3.50 par an ou $2.00 pour 6 mois: Etats-Unis et Europe: $4.50 par an.
Organe officiel des Associations françaises d’Alberta et de Colombie, l
Autorisé comme envoi postal de la deuxième classe,
Ministère des Postes, Ottawa, avec paiement comptant.
MERCREDI LE 24 NOVEMBRE 1965
Dieu nous parle:
C'est une bonne chose que le sel. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi J'assaisonnera-t-on? Il n’est bon ni pour la terre ni pour le fumier: on le jette dehors, (Le.14, 34)
(TEXTES CHOISIS PAR LA SOCIETE CATHOLIQUE DE LA BIBLE.)
LA SURVIVANCE
Un Fondateur d'Eglise: Mgr J.-L. Coudert, o.m..
Sa devise: “A mare usque ad mare”
par Je R.F. A. Philippot, o.mi
Jean-Louis Coudert IL appartient main- l'histoire; elle parlera de
Monseigneur n'est plus! tenant à lui comme de l'un des grands Evè- ques qui ont planté l'Eglise dans les vastes régions du grand nord cana- dien, à la suite, ou à cûté, des plus
connus et des plus respectés, Nos Seigneurs GRANDIN, DURIEU, GROUARD, BREYNAT, CHARLE- BOIS, pour ne rappeler que les princi- paux, tous Oblats de Marie Immaculée.
Son grand zèle avait fait de lui un missionnaire vite remarqué ét élevé au rang de chef dans les rudes mis- sions du Mackenzie. Plus tard Je Saint Siège lui avait confié le champ plus difficile du Yukon, dans lequel son inlassable activité avait multiplié les résidences et les postes de mission- naires. Mais, à pareil travail, les for- ces de Ja plus solide constitution s’é- puisent rapidement: il y avait con- tracté une maladie de coeur qui l'avait obligé à remettre au Souverain Pon- tife l'autorité qu'il ne se sentait plus capable d'exercer, I] croyait cependant pouvoir accomplir encore un ministère fructueux dans la retraite qui avait hâte de Jui ouvrir ses portes, et même, à l’occasion, se faire l’auxiliaire béné- vole de SE. Mgr ROUTHIER dans ses fonctions épiscopales. Tant et si bien qu’il était déjà considéré comme Jun des membres du Vicariat de Grou- ard. :
Dans la nuit du 14 au 15 novembre la nouvelle arrivait que SE. Mgr Jean- Louis COUDERT venait de mourir, à Rome, au soir du dimanche 14, comme l'ouvrier qui tombe de fatigue, sa jour- née finie.
Courageux jusqu’au bout dé ses for- ces, il avait voulu prendre part encore à la dernière session du Concile oecu- ménique Vatican II, malgré son ex- trême fatigue. I] se reposcrait ensuite, pensait-il, mais à l’heure où un évè- que peut remplir Ja plus noble tâche de sa vie, ne doit-il pas être présent? ... Ce devait être, en réalité, son der- nier bonheur. De surcroïit, la divine Providence lui avait ménagé Ja joie très douce de présider les noces d’or de profession religieuse de sa soeur Visi- tandine, près de Nice, en France. Joie d'autant plus sensible qu'il était lui- même comme à la veille d'une fête semblable, le cinquantième anniver- saire de sa profession d'Oblat devant arriver le 8 septembre 1966.
En de telles circonstances, c'était toute sa vie, depuis ses premières années, qui repassait, pour ainsi dire, sous ses yeux.
Il revoyait son pays natal, son cher village de Menat, dans le diocèse de Clermont-Ferrand, sur les hauts pla- teaux de l'Auvergne, dont Clermont était jadis la capitale, où Pierre l'Er- mite avait prêché Ia première croi- sade (en 1095, exactement huit siècles avant sa propre naissance).
C'est le 9 août 1895, en effet, que Jean-Louis Coudert était né; c'est à Clermont qu'il avait fait ses études phi- losophiques et théologiques, ct il ai- mait à parler de sa magnifique et grandiose cathédrale, ainsi que de sa dévote église de Notre-Dame du Port, datant du 12ème siècle.
Quelque évènement familial, sans doute, avait occasionné son départ pour lés Etats-Unis, au printemps de 1914, en la compagnie de sa vénérable mère et de l’une de ses soeurs. Et dès son arrivée en Amérique du nord, il était entré au grand séminaire de Baltimore, pour y continuer ses études.
Cependant avant d’être ordonné prêtre, il était entré au noviciat des Oblats, en septembre 1915, et il avait fait sés premiers voeux le 8 septembre 1916, puis ses voeux perpétuels le 8 septembre 1919, après quoi il avait été ordonné prêtre, à San Antonio, le 2 novembre 1919, âgé de 24 ans.
Devenu prêtre oblat dans la pro- vince du Texas, il y fut d’abord em- ployé comme professeur dans les mai-
sons de formation de cette province:
américaine.
Ses plus vifs désirs, néanmoins, le.
portaient vers les missions du grand nord canadien, et c’est à sa demande qu'une obédience, datée du 22 janvier 1922, l'offrit à S.E. Mgr Gabriel Brey- nat, vicaire apostolique du Macken- zie. :
Il sy rendit avec bonheur et fut tout heureux aussi d'y vivre ses pre- mières années missionnaires dans la maison même du Vicaire Apostolique, et sous l’autorité du Père Alphonse Du- port, supérieur, à la mission Saint-Jo- seph, du Fort Resolution.
I y résidait encore, en 1926, lors-
que, de façon inattendue, mais provi- dentielle, commencèrent ses relations amicales avec le Rév. Père Joseph HABAY, du vicariat dit alors d’Atha- baska, et peu après de Grouard. Le Père Duport et le Père Habay sé- taient rendus au chapitre général des Oblats, à Rome, l'un et l'autre comme délégués de leurs vicarials respectifs. Le chapitre terminé, tous deux se ren- dirent à Lourdes afin d’y satisfaire leur dévotion à la Vierge des appari- tions, et ils s’attardèrent longuement devant la grotte, à la fraîcheur ex- trême d'une soirée de décembre. Dès Je lendemain Je Pèré Duport se sentit malade. Le Père Habay l’emmena chez lui, à Tarbes, ct lui procura tous les soins possibles. Le Père Duport n’en mourut pas moins, le 24 décembre, veille de Noël. Le Père Habay,- tout affligé, s'empressa de transmettre au Père Coudert, tous les détails de la maladie et de la mort de son supé- rieur. Et, depuis cette date, le Père Habay fut le grand ami du Père, puis Mgr Coudert. Aussi, à la première nouvelle de la mort du Père Habay, Mgr Coudert envoya-t-il un télégram- me de condoléances au R.P. Lavigne, administrateur de Grouard en Jab- sence de Mgr Routhier avec promesse d'une messe,
Dix ans plus tard, alors qu’il était supérieur de la mission de la Nativité, près du Fort Chipewyan, le Père Cou- dert eut une surprise nouvelle, celle de recevoir de Rome des bulles, datées du 27 janvier 1936, qui le nommaient évêque titulaire de Rhodiopolis et co- adjuteur avec future succession de S.E. Mgr Emile BUOZ, O.M.L, vicaire a- postoliqué de Prince Rupert et Yu- kon. Le 7 juin suivant, Mgr Coudert fut sacré, dans l’église paroissiale de Saint-Albert, par Son Eminence le car- dinal Rodrigue VILLENEUVE, O.M.I., archevêque de Québec, assisté de Nos Seigneurs BREYNAT et BU- NOZ, faisant fonction de co-consécra- téurs. En cette circonstance, le nouvel évêque avait le bonheur de voir près de lui sa vénérable mère et sa soeur, venues avec lui de France aux Etats- Unis, comme ïil a été dit ci-dessus. Après maintes visites au tombeau du Sérviteur de Dieu, Mgr Vital GRAN- DIN, l’évêque nouvellement consacré voulut le visiter encore, avant de s'é- loigner, pour meitre son épiscopat sous la protection de celui qui avait bénit, en 1902, celui de Mgr Breynat.
Devenu le bras droit de Mgr BU- NOZ, vicillard de 72 ans, Mgr Cou- dert, dans la pleine force de l'âge, 41 ans, établit sa résidence à Smithers, en Colombie Anglaise, sur la grande voie ferrée d'Edmonton à Prince Rn- pert.
Dans l'immense vicariat d'alors, dont les limites lui avaient inspiré sa de- vise d’évêque: À mari usque ad mare, d’une mer à l’autre, c’est-à-dire de Fo- céan Pacifique à l'océan glacial Arcti- que, la tâche qui revenait à Mgr Cou- dert ne lui parut réalisable qu’au moyen d’un avion. Et il se décida à suivre en cela l'exemple de Mgr Brey- nat, qui avait son avion, le Sancta Ma- ria, et son pilote, M. Louis Bisson. 1l eut donc, lui aussi, son avion, le Vital Grandin, et son pilote, M. Jean Bis- son, frère de Louis. Mais, par mal- heur, l'avion de Mgr Coudert était trop légér et trop peu puissant pour survoler constamment les chaînes très élevées et les vallées profondes des Rocheuses.
L'habileté de son pilote ne pouvait le préserver d'accidents . . . De sorte que toutes les envolées de Mgr Cou- dert inspiraient les craintes les plus vives à tous ceux qui s’intéressaient à sa personne. Lui, cependant, gardait confiance en la protection de Mgr Grandin. . L’évènement redouté fi- nit néanmoins par arriver, mais de ma- nière à justifier à la fois la confiance de l’évêque et les craintes de ses mis- sionnaires: l’avion frappa une monta- gne et fut brisé, mais les occupants en sortirent sains et saufs. Par la suite, profitant de la leçon, Mgr Coudert n'eut plus d’avion à son propre sérvice, ses ressources ne lui permettant pas de l'avoir assez puissant.
L'immensité du territoire et les dif- ficultés extraordinaires des voyages amenèrent la division de l’unique vica- riat apostolique de Prince Rupert et Yukon en deux vicariats distincts, le premier gardant le nom de Prince Ru- pert, avec Mgr Bunoz pour vicaire apostolique; le second, portant le nom de Whitehorse et confié à Mgr Cou- dert. Les deux territoires, d’ailleurs, étaient agrandis d’une portion notable prise sur le vicariat de Grouard, dont la limite occidentale était fixée à la frontière ouest de l'Alberta, c'est-à- dire au 120ème degré de longitude.
Cette division eut lieu à la date du l4 janvier 1944. Elle fut l’occasion d'une visite dé Mgr Coudert à Mec- Lennan ct à Grouard, pour donner à Mgr Langlois une connaissance de visu des bulles qui enlevaient à son vicariat des missions très chères et qui avaient coûté dé nombreux sacrifices.
À propos de ces mêmes missions, il est à noter que la Providence venait de les rendre considérablement plus faciles à desservir par la construction de Ja route de l'Alaska, travail gigan- tesque exécuté par l'armée américaine,
avec l'agrément de la province civile de l'Alberta.
Un autre secours de plus grande importance encore venait, vers le mé- me temps, de Ja multiplication des li- gnes aériennes par les services civils de l'aviation.
Les missions de ce nouveau terri- toire, qui comprenaient, avec le Yukon tout entier, une partie du nord de la Colombie Britannique, Mgr Coudert les trouva, en 1944, dans un état em- bryonnaire, faute, jusqu'alors, de mis- sionnaires et de ressources. Son suc- ceésseur va les recevoir prospères à tout point de vue.
C’est un fait qu’en 1936 le Yukon et le nord de la Colombie Britannique avaient déjà leur histoire, et des plus intéressantes. Toute concentrée sur la fameuse ruée des chercheurs d’or, aux alentours de 1900, elle présentait le plus remarquable contraste entre des hommes qu'y précipitait l'unique soif du métal jaune, ct les envoyés de F'E- glise catholique uniquement poussés par un héroïque amour des âmes et de Dieu, tels: le Père Judge, jésuite; le Père Séguin et Mgr Clut, Oblats de Marie Immaculée; les Pères Gendreau, Lefebvre et Desmarais, avec le Frère Auguste Dumas, égalément oblats; l'abbé Corbeil; Mgr Grouard, oblat ct vicaire apostolique d’Athabaska et de Mackenzie , . . Mais, de tant de dé- vouements, Mgr Coudert n'avait guère hérité que trois missions: Dawson Ci- ty, Whitehorse et Atlin, auxquelles s'ajoutaient deux noms-souvenirs, Sel- kirk et Telegraph-Creek. A l'heure ac- tuelle, au contraire, il laisse au moins dix-sept missions organisées et plu- sieurs postes visités. De même, à son arrivée, le vicariat entier de Prince Rupert et Yukon ne comptait que 17 missionnaires, tous oblats; actuelle- ment, il compte 30 oblats et d’autres auxiliaires, prêtres ou futurs prêtres. Dieu n’a-t-il pas visiblement béni son zèle infatigable? . ..
Encore aurait-il fallu montrer l’oeu-
Mercredi le 24 novembre 1965
Une médaille pour Îles pères conciliaires
ROME (CCC) — Une médaille sera remise par le Pape aux peéres con- ciliaires, en souvenir de la quatrième
session.
Cette médaille porte à l’avers l'image du Saint-Père, vêtu de la chape, age- nouillé au pied du crucifix. La tiare qu'il donna pour les pauvres Jors de la Jème session est posée à terre à côté de lui. Un ange tient en ses mains les constitutions conciliaires que surmonte ja mitre symbolisant lépisco- pat. Cette face de la médaille porte l'inscription: Vobiscum sum omnibus . diebus (Je suis avec vous chaque jour).
Au revers, l'union entre le Pontificat et l’épiscopat est svmbolisée par une crosse nouée aux clés de saint Pierre. Le tout est entouré de branches d’oli- vier évoquant le message de paix de Paul VI aux Nations-Unies.
SR TE vre d'éducation qu'il eut toujours à coeur, Au temps où les écoles lui man- quaient, il envoyait des enfants à Grouard, et les y allait voir de temps en temps. Il avait obtenu des écoles chez lui. Combien d’âmes y auront trouvé leur route vers le ciell , . . Et Pon s’imagine le voir entrer au lieu de sa récompense entouré de toutes ces âmes, comme on le voyait à Grou- ard tout radieux au milieu du char- mant bataillon qui lui devait son bon- heur. Les défunts s'en vont avec leurs ouvres: Mgr Coudert s’en est allé avec une Eglise fondée par lui, dont les limites s'étendent d’une mer à Fautre.
McLennan, 18 nov. 1965
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LL SS DD SE SERRE
Mercredi le 2%4 novembre 1965
Informations religieuses
Ordination mémorable du R. P.
Paul Poirier, o.m.1.,
Il y a quelque temps déjà, Son Ex- cellence Mgr Henri Routhier, vicaire apostolique de Grouard, conférait le sacrement de l'Ordre à son neveu le R.P. Paul Poirier, Oblat de Marie- Immaculée.
Pour Mgr Routhier lui-même et pour Ja famille Poirier cette ordination re- vêtait un caractère très particulier. Toute ordination est mémorable, mais celle-ci le fut davantage.
En effet, dans cette même chapelle où il allait imposer les mains à son neveu, Mgr Routhier était lui-même or- donné il y a quarante ans.
Pour Mme Poirier, qui s'était ren- due à Rome assister à l’ordination de son fils, il s'agissait d’une répétition de cérémonie puisque, quarante ans au- paravant, elle avait assisté à l’ordina- tion de son frère dans cette même cha- pelle. La soeur du R.P. Poirier, Claire, était aussi présente à Roviana où se trouve la résidence d'été des Oblats de Marie-Immaculée.
Le Père Poirier est le fils de feu M. Paul Poirier, avocat bien connu d'Ed- monton qui se dévoua durant de nom- breuses années à la cause française en Alberta. Il est aussi le frère de Guy, actuel trésorier du Cercle Edmonton de FA.C.F.A.
Le nouvel ordonné a fait ses études théologiques au Scholasticat interna- tional des Oblats à Rome. Il fut envoyé comme missionnaire au Cameroun du- rant deux ans avant son ordination.
La rédaction de La Survivance s’ex- cuse auprès de la famille Poirier de n'avoir fait mention de cette ordina- tion plus tôt, l'important événement
877 millions de chrétiens dans le monde
Hambourg (CCC) — Il y aurait 877 millions de chrétiens dans le mon- de, selon le résultat d’un travail non encore publié, effectué par la Commis- sion évangélique de travail pour les missions mondiales, dont le siège est à Hambourg.
Si on estime que la population de la terre est de trois milliards d'hommes, ces 877 millions de chrétiens repré- sentent le 29.35 p.c. du tout. Il faut compter 500 millions de catholiques- romains, soit 57.04 p.c. (contre 393 millions en 1960); 256 millions de pro- testants, soit 29.18 p.ce. (224 millions en 1960); 97 millions, soit 11.06 p.c. se rattachent aux Eglises orthodoxes et aux Eglises orientales non unies à Rome (136 millions en 1960). Le nombre des chrétiens d’autres confes- sions s'élève à 24 millions, soit 2.72 p.c. (22 millions en 1960).
Cette statistique indique en outre: 13 millions de juifs (0.45 p.c.), 427 mil- lions de musulmans (14.23 p.c.), 380 millions d’hindous (12.67 p.c.), 300 millions de confucianistes (10 p.c.), 190 millions de bouddhistes (6.33 p. c.), 30 millions de taoistes (1 p.c.), 150 millions d’adhérents à des religions tri- bales où animistes (5 p.c.), 591 mil- Jions de divers ou sans confession (19. 71 p.c.).
Une “carte des religions et des mis- sions dans le monde”, qui paraît en 4e édition revue, au mois de novembre, aux Editions des Missions Evangéli- ques de Stuttgart, indique que le nom- bre des protestants a progressé de 46 à 53.5 millions dans les pays évangéli- sés par les sociétés de missions chré- tiennes au cours des années 1958 à 1964; tandis que celui des catholiques
progressait de 58 à 65 millions.
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La nouvelle théologie de l’Eucharistie
ROME (CCC) — Le Père Schille- beeckx, dominicain néerlandais, à fait à Romé& une conférence sur le thème: “Transsubstantiation, transsignification, transfinalisation”, dans le but de ré- pondre à lémotion suscitée par les positions prises par certains théologiens des Pays-Bas sur l’Eucharistie,
Le conférencier estime que les in- quiétudes qui se sont manifestées chez certains catholiques sont dues à des maladresses de formulation de la nou- velle théologie de l’Eucharistie, mala- dresses qui ont été exagérées,
Mais sur lé fond, a affirmé f'ora- teur, cette nouvelle théologie n’entend pas remettre en question Île dogme de la transsubstantiation, ni surtout la pré- sence réelle du Christ dans l'Eucharis- tie. Elle entend seulement prendre ses distance vis-à-vis de la formulation aris- totélicienne classique de ce dogme.
Le religieux a enfin estimé qu’on a parfois trop eu tendance à considérer la présence réelle comme une fin en soi et non pas comme un développe- ment du “Corps mystique” et à don- ner plus d'importance à l'adoration du Saint-Sacrement qu’à la communion.
+
Première nord-américaine à Ottawa du film “L’Evangile selon s. Mathieu”
Ottawa (CCC) — Le film “L’E- vangile selon saint Mathieu”, du réali- sateur italien Pier Paolo Pasolini, sera présenté en première nord-américaine au cinéma Elgin, à Ottawa, le lundi 29 novembre à 20 heures.
Cette unique représentation a été organisée par le périodique “Christian communications”, dont le directeur est le R. P. John Mole, o.m.i., de l'Univer- sité d'Ottawa, sous les auspices d’un comité interconfessionnel de membres du clergé et de représentants du mon- de enseignant. Le Très Révérend E. S. Reed, évêque anglican d'Ottawa, est le président de ce comité.
De tous les films à thèmes bibliques, celui de Pasolini est le plus dépouillé, le plus fidèle au sujet traité, c’est-à- dire ici da vie du Christ, et le plus honnête. Pasolini a été honnête jus- que dans le choix du titre de son film. “En intitulant son film “selon saint Mathieéu”, comme l'écrivain Sranz Weyergens dans “La Revue Nouvelle”, Pasolini indiquait claire- ment qu'il ne voulait pas gauchir le visage du Christ mais lé voir comme Yavait vu un témoin, qui lui-même ne pouvait que redire un aspect de cet homme qui était Dieu, de cette doctri- ne universelle”.
Au cours d’une conférence de presse à la cathédrale anglicane d'Ottawa, le TR. E. S. Reed, et le P. Mole ont souligné que, dans le film de Pasolini, la vie du Christ reçoit un traitement simple et dépouillé qui contraste éton- namment avec le traitement spectacu- Jlaire donné par Hollywood aux films religieux ou à thèmes bibliques. Le P. Mole a même affirmé qu’un film de qualité présentant des images osées est moins dommageable pour les jeu- nes qu’un film religieux spectaculaire, parce que, a-t-il dit, il y a fidélité au réel dans le premier cas et pas dans le second.
“Le fait que Pasolini soit incroyant et marxiste, a noté le P. Mole, ajoute de l’intérêt à un film par aïlleurs admi- rablement bien fait, puisqu'il a mérité 4 prix au Festival du film de Venise en 1964, un de ces prix étant juste- ment celui de l'Office catholique inter- national du cinéma. Les critiques sont d'ailleurs unanimes a reconnaître que ce film est le meilleur jamais fait sur
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la vie du Christ”.
Le P. Mole a aussi raconté com- ment serait venue à Pasolini l’idée de tourner un film sur l'Evangile de s. Mathieu. Pasolini se serait trouvé à Assise, dit-on, le jour même où le Pape Jean XXIII s'y était rendu. La route se trouvant fermée et Pasolini n'étant pas très amateur des processions reli- gieuses, il dut rester enfermé dans sa chambre d'hôtel avec rien d’autre à lire que la Bible. Il lut alors l'Evan- gile de s. Mathieu et fut alors si pris par le récit de s. Mathieu qu'il décida de raconter cette histoire dans un film. Il à d'ailleurs dédié son film à la mé- moîre de Jean XXII.
Le P. Mole à encore expliqué que le périodique qu’il dirige, “Christian communications”, est une entreprise interconfessionnelle. Il croit que les communications ou les “mass media”, dont l'importance est aujourd’hui si grande, offrent un terrain idéal pour la collaboration entre différentes con- fessions religieuses. I] prépare présen- tement un plan pour promouvoir sur le plan national un ou deux bons films de qualité. Il a bien précisé qu’il ne s'agit pas de présenter de bons films afin de recueillir de l'argent pour des bonnes oeuvres, mais uniquement de faire éducation du public. Sans qu'il le dise, il voudrait créer dans les mi- lieux de langue anglaise un réseau de ciné-clubs semblable à celui qui existe
déjà au Canada français.
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LA SURVIVANCE
Nommera-t-on bientôt de
nozveaux cardinaux?
Cité du Vatican. — Un consistoire pour la création de nouveaux cardi- naux aura-t-il lieu bientôt? Le bruit en court en tous cas dans certains mi- lieux, et cela n’a rien de surprenant étant donné que le Pape lui-même, lors du dernier consistoire, en février der- nier, avait annoncé que le nombre des cardinaux était destiné à subir une “légère augmentation”. Depuis, certaines indications ont donné à pen- ser que la nouvelle promotion serait pour après le Concile.
Or le Concile approche de sa fin
généralement prévue puo rle 8 décem- bre, fête de la Vierge Immaculée, sous le patronage de laquelle Jean XXII avait placé “Vatican Il”. Le secret étant rigoureusement gardé jusqu’au dernier moment sur les candidats à la pourpre cardinalice, il serait hasardeux de prononcer des noms. Il est permis de croire cependant que le chapeau rouge pourra récompenser le labeur de tel prélat qui a joué un rôle de tout premier plan dans la préparation et le déroulement du Concile.
Des evêques s'opposent à l'interruption
de la grossesse
Berlin (CCC). — Une lettre pasto- rale collective de l'épiscopat d’Alle- magne de VEst prenant position con- tre toute interruption artificielle de la grossesse a été lue dans toutes les église d’Allemagne orientale.
“Il est à craindre, soulignent les évêques catholiques d'Allemagne orien- tale, dans cette déclaration qu'ils ont tous signée, que ne s’amorce ain- si une évolution néfaste pour l’en- semble du peuple: le respect de la vie en gestation se perdra, les avortements illégaux ne diminueront pas. Les mé- decins, les sage-femmes, les infirmiè- res qui, pour des motifs religieux ou d'éthique professionnelle, ne pourront pas se livrer à de telles pratiques, se- ront pénalisés sur le plan professionnel et personnel”. |
On pense que cette lettre est desti- née à expliquer la position de l'Eglise devant les règlements édictés par les autorités sanitaires d'Allemagne de l'Est depuis le printemps dernier, et qui autorisent une interruption de gros- sesse dans certaines conditions.
Mgr Alfred Bengsch, archevèque- évêque de Berlin, qui réside dans le secteur oriental de la ville, s'était déjà élevé en mai 1965, dans un sermon, contre le fait que “dans de nombreux pays le comportement des savants et des autorités empêchent de prendre au sérieux le respect de la vie en gesta- tion”.
OC
Les communistes polonais et le
catholicisme .
VARSOVIE (CCC) — Les instances responsables du parti communiste po- lonais se sont préoccupées de la tolé- rance relative pratiquée ces derniers temps à l'égard de l'Eglise catholique. Il en résulte que de plus en plus fré- quemment, des fonctionnaires du parti et des organisations économiques as- sistent aux offices religieux, dans une paroisse qui n’est pas celle de leur domicile.
Les membres de la direction du par- ti ont appris, non sans étonnement, que des responsables politiques de Wroc- law, Varsovie, Poznan, Gdansk et Lub- lin font éduquer leurs filles dans des établissements tenus par des religieuses catholiques.
Paul VE: “Ne négligez pas les enseignements du passe”
Rome (CCC) — Le Pape a visité le Séminaire lombard de Rome, qui a été entièrement reconstruit à l'endroit même où il se trouvait, près de la Ba- silique Ste-Marie-Majeure. Paul VI, 2- près avoir fait le tour des différentes parties du séminaire et être monté jus- que sur la terrasse, a prononcé une allocution dans la grande salle de l'Institut.
Ayant évoqué l'histoire du séminai- re, en rappelant qu’il en avait été lui- même l'élève, le Saint-Père a rappelé aux séminaristes de ne pas négliger les enseignements du passé, parce qu'il faut connaître l’histoire du milieu dans lequel on vit et il ne faut pas oublier
que le culte des traditions fait partie de la pédagogie ecclésiastique.
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“La mentalité méprisante et déta- chée de certains innovateurs modernes envers le passé, n'est pas tout à fait intelligente”, a ajouté le Pape. “Si elle cherche à interpréter et à favori- ser le détachement instinctif et natu- rel des jeunes à l'égard des formes de vie de la génération précédente, elle ne le fait certes pas avec l’heureuse intuition des sentiments des jeunes qui veulent, certes, s'affranchir de certai- nes contraintes et de certaines inhibi- tions qui leur sont imposées, mais qui ne veulent pas méconnaître l’heur et Thonneur de leurs origines et qui ne veulent pas fonder leur maturité sur leur propre inexpérience, mais plutôt sur ce que l'expérience des autres a préparé et prodigué de valable.”
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La Pietà a repris sa place
ROME (CCC). -- La Pietà, célè- bre sculpture de Michel-Ange, qui a figuré à l'Exposition de New-York, a repris sa place à Saint-Pierre de Rome.
Elle a fait le voyage du retour à bord du “Cristoforo Colombo” dans une caisse fixée sur le pont du ba- teau. L’emballage, en métal léger, rendant le tout insubmersible, était peint en blanc, avec les coins rouges, si bien qu’en cas de naufrage, le tout aurait surnagé et aurait été facilement découvert,
Arrivée à Naples, la sculpture, tou- jours dans son emballage, a été chargée sur un camion, qui, à vitesse réduite et escorté par la police routière, a gagné la Place Saint-Pierre de Rome. Au moyen de rouleaux, le tout a été in- troduit dans la basilique. La Pietà a été déballée et remise en place au moyen des techniques les plus moder- nes et les” plus délicates. Les travaux ont été contrôlés par les inspecteurs d'une Compagnie d'assurance, qui avait assuré Ja Pietà pour six millions de dollars.
Depuis samedi soir, la statue est à nouveau à sa place, Mais dimanche, une paroi de planches la dissimulait encore aux yeux des visiteurs.
La Pietà avait quitté le Vatican le 4 avril 1964. A New York, elle a été admirée par quelque vingt-cinq mil- lions de visiteurs.
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Nouveau site historique pour Israel
Après plus de deux ans de fouilles archéologiques et de restauration, Mas- sada, située dans le désert du Néguev près de la Mer Morte, sera ouverte au public à compter de décembre pro- chain. Massada, forteresse pratique- ment imprenable, construite par le roi Hérode, fut le dernier bastion de ré- sistance pour 960 Juifs, hommes, fem- mes et enfants, après Ja destruction du Temple de Jérusalem. Ce petit noyau de Juifs tinrent tête aux armées ro- maines de lan 66 à l’an 73 de notre ère, puis, réalisant qu'ils ne pouvaient pas tenir plus longtemps, commirent un suicide général. Le professeur Yi- gael Yadin, 1900 ans plus tard, organi- sa une expédition archéologique qui confirma les moments historiques de
Massada, &———— À
César à Marius. . .
César raconte un récent voyage aux Indes:
J'étais chez un maharajah de mes amis. Un matin il me dit: “Vous ne voulez pas aller tirer un peu en atten- dant le déjeuner?” Il me tend un fusil, invite son chien à me suivre. Quelques pas dans la plaine et je tue deux éléphants: le mâle et la femelle. Je n'ai pas pu retrouver la femelle. Elle avait fichu le camp dans une lu- zerne. Lu
-—£t le mâle?
—Le mâle, ça a mieux marché: le chien me l’a rapporté.
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Informer le monde sur l'Eglise et l'Eglise sur le monde
Assise (CCC). — Parlant des rela- tions de l'Eglise et de la presse, dans un discours prononcé dimanche au cours de la séance qui a clos le Con- grès international de journalistes ca- tholiques, qui s’est tenu au siège de la Pro Civitate Christiana, à Assise, sur le thème “liberté et information”, le cardinal Franz Koenig, archevêque de vienne, a déclaré:
“Si l'Eglise considère aujourd’hui les moyens de communication sociale avec tant d'intérêt, elle ne prétend pas pour cela, certes, s’approprier ces moyens. Elle n’a aucune intention d'instituer sur ceux-ci un monopole catholique, mais elle voit une grande possibilité d'établir avec ces moyens modernes un dialogue avec les hom- mes de notre temps. La presse et plus spécialement la presse catholique, a ajouté le cardinal, a été définie com- me une “chaire moderne” par laquelle on peut toucher le coeur des hommes que la parole des prêtres n’atteint plus. Car le prêtre, dans l'Eglise, ne peut dialoguer comme un journaliste.
Quand le journaliste catholique a quelque chose à dire, a conclu le car- dial Koenig, il ne doit pas toujours attendre un mot de l'évêque ou une
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et croire à son devoir de conseiller, il doit attirer l'attention ct croire à son devoir d'attirer l'attention, il doit in- former Je monde sur l'Eglise et l'E- glise sur le monde”.
D'autres orateurs sont intervenus au cours de ces journées. Parmi eux, MM. Guido Gonella, président de l'Ordre des journalistes italiens; Raneiro La Valle, directeur de l’'Avvenire d’Ita- lia, et Raimondo Manzini, directeur de l’Osservatore Romano.
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Elle étudie encore à 99 ans!
HALIFAX (PC) — Après 15 ans de cécité complète, Bessie Saunders a choisi sa 99e année d'existence pour commencer l'étude du braille.
Atteinte de surdité depuis son en- fance et confinée à la chaise roulante depuis un accident survenu il y à 15 ans, Mlle Saunders a célébré récem- ment son 99e anniversaire de naissance noutrissant de “grands espoirs” de de- venir centenaire,
Elle a l'usage de la parole, mais ne peut communiquer avec d'autres per- sonnes qu'en captant les messages frappés selon un code sur sa main. La nonagénaire précise que le braille, le tricotage et la musique de Gübert et Sullivan lui permettent “de se sentir mieux qu'elle ne l'aurait espéré”. Elle passe encore une bonne partie de son temps à l'extérieur, et prétend que son secret de longévité vient du fait qu’elle se lève tôt sans jamais rester à l'inté- rieur plus que nécessaire.
Née à Halifax, c’est une descendante de sir Charles Saunders, qui fut amiral auprès du général Wolfe en 1759,
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le courrier de Lucie
CASIER POSTAL 89 LA SURVIVANCE EDMONTON ALTA.
Chère Lucie, Je suis une mère de famille de trois enfants et de 42 ans. Voici ce qui m’'amène: je suis trop grasse je le sais, mais je ne peux rien faire. J'ai déjà essayé toutes sortes de régimes miracle mais je me suis toujours retrou- vée aussi grasse qu'avant! Mon mari voudrait que j'aille voir le médecin, mais cela me gêne trop; j'aimerais mieux perdre du poids avant. Pourriez-vous me dire quel devrait- être mon poids normal? Jeanne C.
Je ne peux vous dire exactement votre poids idéal car il me manque une donnée essentielle: votre grandeur. Selon que vous mesurez 5 pieds et 6, 7, 8 ou 9 pouces, votre poids devrait être de 147, 151, 155 ou 159 livres. Ce sont là des chiffres basés sur unc récente obser- vation médico-actuarielle groupant plus de 200,000 fem- mes.
Je pense toutefois que votre mari a bien raison de vous conseiller d’aller consulter un médecin. Vous n'êtes pas sans savoir qu’il y à de multiples causes à un excès de poids; lui seul serait en mesure de vous prescrire une diète efficace, selon vos exigences et selon votre cas personnel. Je n’ai aucune confiance dans les diètes-miracle dont vous parlez. D'ailleurs vous en avez vous-même fait les frais et que vous en reste-t-il? Soyez logique, écoutez votre mari et laissez de côté vos craintes et votre gêne; d’ailleurs votre médecin en a vu bien d’autres. ..
Chère Lucie,
Je dois me rendre en janvier à Montréal pour assister à un congrès en compagnie de mon mari et comme toilette, je me demande si ce serait une bonne idée de retoucher un très beau costume que j'ai avec quelques garnitures de fourrure. Je suis assez bonne couturière et je pense pouvoir moi-même retoucher ce costume. Que me conseïllez-vous?
Muscadin
Vous avez eu là une très bonne idée puisque les garni- tures de fourrure seront très en vogue cette année. Surtout si votre costume est de lainage, je vois très bien un empiè- cement de fourrure. Les fourrures en vogue sont le vison, évidemment, si vous ponvez vous le permettre ou l’astra- kan.
Selon le genre de lainage on peut aussi se servir de peau de léopard ou de loutre maïs dans tous les cas 3l faut bien tenir compte du tissu de votre costume.
Pour vous montrer comme vous serez très “à la mode’, je peux vous dire qu'une récente collection présentée à New York comportait justement un costume blane avec veste et petit col de loutre.
Autre suggestion, une étroite bande de fourrure à l’ourlet d’une jupe étroite est aussi très joli.
Je me demande cependant, si vous ne devriez pas voir un fourreur reconnu avant de vous attaquer à la fourrure. Ce serait vraiment trop dommage que de gaspiller temps et argent pour vous retrouver ensuite insatisfaite. Pensez-y.
A la poursuite du cancer
De tous les décès, le cancer est la cause d’un sur cinq, la plus fréquente après les maladies du coeur.
Pour faire comprendre son action néfaste dans le corps humain, on j'a comparé à un anarchiste dans la so- ciété. Il est, en effet, issu de cellules qui “tournent mal,” qui font bande à part et qui se développent pour leur propre compte. Elles deviennent “une tumeur contre nature,” qui bouleverse la structure des tissus.
Comme pour le criminel, on ne sait pas encore à quel moment précis et pourquoi ce groupe de cellules tourne mal, mais il devient de plus en plns facile de dépister le cancer et de le mettre à Ja raison. On le découvre par les ombres anormales des organes in- ternes sur les radiographies, par la vue directe au moyen de tubes lumineux introduits dans des cavités naturelles du corps, par l'examen au microscope
de parcelles prélevées sur le tissu sus- pect et par la détection au compteur Geiger de certaines substances radio- actives injectées dans une veine et que le cancer a la propriété d'arrêter et de “fixer” en plus grande quantité dans un organe ou j'autre.
Des centaines de milliers de malades ont été guéris du cancer par la chirur- gie, les rayons-X, le radium, le cobalt, tandis que dans les cas plus avancés on peut avoir recours à certains pro- duits chimiques, comme les gaz mou- tarde cet à certaines hormones sexu- elles. ‘
Ces renscignements devraient encou- rager Jes malades atteints du cancer, comme de savoir que les médecins s’ap- pliquent régulièrement dans les congrès à se tenir avertis sur les possibilités de leur art et de leur science dans ce domaine.
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On prédit un immense succès à ce nouveau type d'avion. Il s’agit d’un modèle conventionnel à jet auquel on a ajouté un rotor d’hélicoptère pour faciliter et réduire la distanec nécessaire au décollage. La vitesse moyenne de croisière. de ce petit joujou est d'environ 272 milles à l'heure.
Des conseils? On n’en donne
L Li jamais trop. CL] CRC
(SU.) — Un petit sac de plâtre n'est pas encombrant. Il peut vous ren- dre cependant bien des services.
Une tablette scellée dans le mur prend du jeu: gâchez un peu de plâtre avec de lenu ct fixez avec la pâte obtenue les crochets qui soutiennent votre tablette.
Une petite plaque se détache du mur sous l'effet de l'humidité: enduisez de plâtre humide le trou peu décoratif qui vient d'apparaître ct remettez la plaque à sa place, en la maintenant un moment. Il y a des chances pour qu’elle ne retombe pas.
C’est du bricolage mineur, sans dou- te, mais qui peut tre utile à son heure.
Un marbre très sali, qu'on a négligé de nettoyer régulièrement, doit être frotté avec un morceau d’excellent sa- von de Marseille mouillé, puis avec une éponge humide. La plupart de ses salissures disparaissent ainsi, ct vous n'avez plus qu’à rincer et le sé- cher.
Si des ombres ou des taçhes sub- sistent, prenez un tampon savonneux, mouillez-le sur les endroits encorc ter- nis, vous retrouverez un marbre impec- cable. Mais prenez la résolution de le dépoussiérer tous les jours, ce qui est encore plus simple.
Pensez à la santé de vos fourrures. Si elles ont de la valeur, c’est le mo- ment d'alerter le fourreur et de le prier de les prendre en garde dans sa chambre froide après les avoir net- toyées ct, si nécessaire, réparées. Le spécialiste est habile: une bordure neu-
ve à la poche, au poignet, et voilà +
un manteau rafraichil
Si vos fourrures sont modestes, con- tentez-vous de les brosser parfaitement, “aspirez-les”, si vous pouvez, pulvéri- sez-les d'un bon insecticide d’un peu loin; enfermez-les dans un sac de tissu hermétique (renseignement pris, il n’est pas sain pour les fourrures de sé- journer longtemps dans une housse de plastique qui les dessèche).
Votre chauffe-eau peut vous donner une eau presque bouillante.
Attention! Si votre eau est dure, ses dépôts de calcaire seront d’autant plus épais qu’elle sera plus chaude. Vous avez intérêt à la maintenir à une tem- pérature moyenne.
Au reste l’eau très chaude est d’un contact pénible pour les mains et dan- gereux pour les couteaux à manche de corne, les verres, la porcelaine très fine.
À tous les points de vue, une cha- leur moyenne est préférable,
Quand vous repeignez une pièce, vous pouvez appliquer la peinture telle aw’elle sort de sa boîte. Mais il vous arrive de ne pas trouver la teinte de vos rêves parmi celles qui sont prêtes. Vous préférez alors acheter une pein- ture blanche ou gris très pâle, y ajouter de la couleur jusqu’à ce que vous ayez atteint la nuance souhaitée.
Vous arrivez ainsi à obtenir un ré- sultat plus personnel. Mais vous aurez peut-être des retouches à faire à vos murs, et dans ce cas il sera difficile de retrouver absolument le ton initial au bout, par exemple, de plusieurs mois. Tandis que vous retrouverez toujours
un ton classique tout préparé. +
On réclame le retour des hommes
dans le nursing
Toronto. — “Florence Nightingale fut responsable d’avoir chassé les hom- mes de la profession de nursing”, dé- clarait récemment M. Sydney Ander- son, adjoint au directeur de l'Hôpital municipal d'Ottawa.
M. Anderson prenait la parole lors d'une réunion des représentants de l'Association ontarienne des étâblisse- ments hospitaliers, qui avait lieu à Toronto.
“Mlle Nightingale était féministe et dès le moment où elle a pris la direc- ton, les hommes quittèrent la profes-
sion pour n’y plus revenir,” a dit le +
conférencier.
Il a précisé que les infirmiers ont besoin d’une image-type plus masculi- ne, si l’on veut que leur nombre aug- mente. Il a suggéré également que les cours pour infirmières soient donnés par des hommes plutôt que des fem- mes.
À cette réunion, les délégués ont
approuvé une résolution demandant à l'association de prendre des mesures adéquates pour encourager l’admission des hommes dans la profession de nur- sing.
+
Amélioration de la santé dentaire
Le “Journal” publie également un rapport du Dr. S. J. Gallagher, Direc- teur des Services Dentaires de Van- couver, qui montre une amélioration frappante dans la santé dentaire au cours des dix dernières années.
Parmi les 12,500 inspectés dans les écoles en 1ère année, 5,803 soit 46% ne présentaient aucun défaut dentaire. On peut comparer ce chiffre avec ce-
lui de 30%, pourcentage des enfants de même ge sans défaut dentaire il y a 10 ans.
Le Dr. Gailagher prédit que ces
améliorations parmi les jeunes seront reflétées dans une enquête sur la santé dentaire qui aura lieu prochainement et portera sur toute la population de Vancouver.
DEMANDES D'AIDE
avant le
ADRESSE
Toute demande d’aide ou de bourses d’études doit être
adressée comme suit: Le directeur
Service du Canada français d’outre-frontières Ministère des Affaires culturelles Hôtel du Gouvernement
Québec
Québec, le 15 novembre 1965.
À TOUS LES INTERESSES
DATES LIMITES
Toute demande d'aide adressée au service du Canada français d’outre-frontières du ministère des Affaires eultu- relles du Québec devra parvenir au directeur avant le
31 décembre 1965 DEMANDES DE BOURSES D'ETUDES
Toute demande de bourses d’études adressée au service du Canada français d’outre-frontière du ministère des Af- faires culturelles du Québec devra parvenir au directeur
Îer juillet 1966
Le sous-ministre, Guy Fré gault
ST-JOACHIM
Bazar — .
Mme Helen Spactzel, présidente du Comité protecteur des Guides et des Jeannettes, remercie très sincèrement les membres de son Comité ainsi que toutes les personnes qui, par leur tra- vail, leurs offrandes ou Jeur présence, ont contribué à faire de leur bazar un très beau succès.
Nous remercions spécialement les membres de lAC.FA. et de PAE. B.A. qui nous ont honorés de Jeur présence pour un diner froid. Bien que ces messieurs aient payé leur écôt, nous devons remercier bien sincère- ment un des membres qui avait vu lui-même à acheter tloutés Îles vic- tuailles nécessaires.
Nous sommes heureux également que la montre raflée (don de M. Ferd Nadon) ait été gagnée par la Mère Supérieure du Monastère du Précieux- Sang. Nul doute que ces religieuses s'en serviront à leur tour pour une rafle à leur profit.
Ordination —
Nous tenons à exprimer nos sincè- res félicitations à Mme Paul Poirier ainsi qu’à la famille à l’occasion de l'ordination de son fils le R. P. Paul Poirier, o.m.i., à Rome par Son Exc. Mgr Henri Routhier, o.mi., vicaire a- postolique de Grouard et oncle du nouvel ordonné. (Voir nouvelle en pa- ge 3).
Dames de Ste-Anne —
A la dernière assemblée, Mme R. Arcand a remis au Père Bideau, aumô- nier, la somme de $300. pour l'oeuvre des vocations. Cette bourse constitue un don annuel de la part des Dames de Ste-Anne de St-Joachim.
Centre Marial —
Comme par le passé, la paroisse St- Joachim fournira un diner à la dinde pour Noël au Centre Marial. Toute pérsonne intéressée à contribuer à cet- te ocuvre pourra faire parvenir sa contribution à Mme J. Latour, 11407- 100e avenue.
Ceux ou celles qui préfèrent don- ner des conserves, marinades, gâtéaux ou bonbons on leur demande d'appor- ter leurs dons chez Mme A. Landry, 9925-110c rue.
Jeunesse Joviale —
Dimanche dernier, l'équipe Jeunesse Joviale avait sa 4e réunion de Ja sai- son, cette fois à St-Joachim. Cette équipe groupe les jeunes, garçons ct filles, de 18 à 27 ans des paroisses de l’Immaculée-Conception et de St- Joachim. Tous sont invités et admis, travailleurs ou étudiants.
Le groupe compte actuellement plus de cent membres et chaque réunion voit s'ajouter de nouvelles recrues. C’est une invitation à tous les jeunes Canadiens français de Ja ville qui ne se sentent pas attachés à une paroisse et qui aiment encore se divertir et se rencontrer “en français”,
Les réunions ont lieu toutes les deux semaines; il y a deux semaines le thé- me de Ia réunion était le travail so- cial, et un travailleur social d'Edmon- ton, M. Marcel Arcand, était l'invité.
À la dernière réunion, on présenta un film de l'ONF, “8 témoins”. On y fait parler 8 jeunes délinquants — ce qu'ils se reprochent à eux-mêmes, à leur entourage et à la société — leur idéal, etc. La conclusion éviden- te c’est que chacun remercie le Sei- gmeur de n'être pas à la place de ces jeunes.
Nous vous rappelons que dimanche soir prochain lé Comité des Jeunes du Cercle Edmonton de Y'A.C.F.A. or- ganise une danse de la Ste-Catherine à l’école Sacré-Coeur; tous les cercles ou mouvements de jeunes canadiens- français de la ville sont cordialement invités.
Visites —
Est présentement en visite chez M. et Mme Louis Desrochers, Mme J.-E. Boutin, de Montréal, mère de Madame Desrochers.
Malades —
Nous souhaitons un prompt rétablis- sement à tous nos malades, spéciale- ment à Mme Laura Goulet et à MM. Antoine Lemoine ét Ernest Dubrüûle, hospitalisés à l'hôpital de Ja Miséri- corde,
Mercredi le 24 novembre 1965
L'ADOPTION
Sommaire |
L'enfance sans famille, qu’il s'agisse d’orphelins ou d’enfants naturels, cons- tituc un problème social qui engage toute la communauté.
Lorsqu'une mère naturelle abandonne
son enfant, c’est la société qui prend à charge ce dernier. Il est le plus sou- vent confié à une crèche, S'il demeure dans une institution, le risque est grand qu'il devienne plus tard un être mal adapté, un sujet perdu pour la so- ciété. Même s'il reçoit à la crèche tous les soins physiques, il lui manquera toujours l'essentiel pour atteindre un juste équilibre à tous les points de vue: affectif, intellectuel et social.
L'adoption peut résoudre en partie le problème de l'enfance abandonnée, du moins en ce qui concerne les en- fants adoptables. Car adopter un en- fant, c’est lui créer une famille, c’est Jui donner l'amour et l'attention dont il a besoin pour s'épanouir pleinement.
I y a probablement beaucoup de couples sans enfants ou qui n'en ayant qu’un ou deux pourraient faire d’ex- cellents parents adoptifs, A cause de vieux préjugés ou faute de meilleures connaissance sur l'adoption, ils n’ont jamais pensé à ce qu'ils pourraient offrir de positif à un enfant confiné dans une institution. Ce qu'on exige dés adoptants, c'est qu'ils soient en mesure d'offrir un foyer uni, capable d'aimer un enfant, de bien l’éduquer et de lui assurer certaine sécurité tant au point de vue affectif que financier.
Les parents adoptifs acquièrent Jé- galement les mèmes droits et assument les mêmes devoirs à l'égard d’un en- fant adopté que s'il s'agissait d’un en- fant né de leur union.
Il y a beaucoup d’enfants à adopter. J1 est important que chacun trouve des parents. Même si les demandes sont nombreuses (en 1964, la Société d’A- doption et de Protection de l'Enfance a autorisé 1,068 adoptions), elles ne suffisent pas à répondre à tous les besoins.
Nous traversons actuellement une période d'évolution rapide partout. Des idées nouvelles s’infiltrent, On ap- profondit, on repense les valeurs s0- ciales et religieuses. Cela amène des boulcverséments sociaux de tous gen- res: grèves nombreuses, conceptions différentes de la liberté, remise en va- leur de l'autorité.
Il existe toutefois un problème social |
qui ne semble rien perdre de son in- tensité: c'est celui de l'enfance illégi- time. La maternité hors mariage, loin dé décroître, touche maintenant une partie de la population beaucoup plus jeune. En juillet dernier, dans un hôpi- tal de Montréal, il est né 152 enfants il- légitimes. Certains de ces enfants, cer- tés, sont gardés par les parents natu- rels ou du moins par la mère, mais un grand nombre d’autres demeurent en quête d'adoption. C’est ja société qui devient alors responsable d'eux et son devoir est dé pourvoir à leurs be- soins.
La société en général ne facilite pas à la mère naturelle la garde de son enfant, Dans la plupart des pays occi- dentaux, elle est considérée comme un être en marge de la société, Il lui est souvent impossible de procurer à l'enfant l'affection et les soins ma-
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M. et Mine Armand GChalifoux fêtent leur 40ème anniversaire de mariage
Mercredi le 17 novembre, M. et Mme Armand Chalifoux célébraient leur 40e anniversaire de mariage au milieu d’un grand concours de parents et d'amis. Une messe d'action de grâ- ces était célébrée par le R.P. Des- gagné qui adressa des paroles de féli- citations aux heureux jubilaires. Une réception au Centre paroissial réunit près de trois cents invités, parents et amis de la famille. Ji faut dire que la famille Chalifoux, une des familles pionnières de Morinville, est bien con- nue. M. et Mme Armand Chalifoux sont les propriétaires de l'Hôtel Al- berta. Leur plus grande fierté réside dans leur belle famille de cinq gar- çons: Arthur, agent d'assurances; Louis, vice-président de la Commission Scolaire Thibault et agent d’assuran- ces; Henri, employé de la pharmacie; Normand, conseiller de la ville et phar- macien très apprécié; Paul, professeur aux grades supérieurs à l’Ecole Thi- bault. En plus, vingt petits-enfants forment toute une autre génération.
À Ja soirée, il y eut discours par M. le Maire, M. Arthur Soetaert, ré- pertoire de ses plus belles chansons par M. Joseph Préfontainne, et pré- sentation d'un plateau d'argent gravé,
“de la part de la famille, par l'aîné, Ar-
thur. Moment plein d'émotions pour les grands-parents quand Denis, fils d'Arthur, actuellement au collège des Rédemptoristes, et Pauline, fille de Louis, élève au grade XI, présentèrent à leur tour une magnifique gerbe de
“roses rouges de la part des petits-
enfants. Belle fête de famillel Féli- se aux heureux jubilaires! Que e Seigneur leur accorde de célé
leur Jubilé d'Or! Ce
D——
Bon poids | Madame monte sur Ja balance. et jette un coup d'oeil désespéré sur la tabe indiquant les poids normaux ot les différentes tailles. Monsieur ob- serve le manège avec un Sourire en coin et demande:
“Tu as engraissé?”
Ce n’est pas cela” répond sa ron-
délette € “mais j épouse, mais je ne grandis pas assez vite, , .!”
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tériels propres à son épanouissement. Dans bien des cas, la fille-mère subit des pressions sociales ou familiales qui Yempéchent d'assumer ses Tesponsa- bilités. C’est ordinairement en vue du bien-être de l'enfant et afin de lui assurer une existence normale qu'elle renonce à ses droits en faveur de la so- ciété. La mère qui se sépare ainsi de son enfant, dans le but de le faire adopter, fait preuve de sagesse. Elle a porté son enfant neuf mois-et subi toutes sortes de difficultés physiques, de contraintes psychologiques et mo- rales. Ce n’est pas sans regret, certes, qu’elle consent à l'abandonner, mè- me s'il y va du bien de l'enfant. C'est à ce moment que ladoption entre en cause.
Bref historique
L'adoption n’est pas un fait nou- veau. Elle remonte aux époques les plus anciennes. De tout temps, il y a eu des orphelins et des enfants aban- donnés. La Bible ne nous conte-t-elle pas l’histoire de Moïse déposé sur les eaux du Nil par sa mère qui craignait de le voir périr par ordre du Pharaon et que la fille de ce demier recueille et adopte.
Certes l'adoption a revétu diverses formes à travers les âges et les motifs qui incitaient à adopter un enfant n'étaient pas toujours fondés sur le bien-être de celui-ci. L'adoption avait souvent pour objet de perpétuer la famille, de léguer un héritage, de dé- signer un successseur politique, com- me chez les Romains, out tout simple- ment d'acquérir un esclave ou un ser- viteur. ; Aujourd’hui, l’adoption est sanction- née par des lois précises. Elle con- siste, avant tout, à donner à un enfant abandonné de vrais parents.
(suite la semaine prochaine) + +
Les dangers des Fêtes a l'horizon
Les dangers qui accompegnent Ja saison des fètes, particulièrement ceux qui se rattachent à la circulation rou- tière, approchent. Pour les combattre, le Conseil canadien de la sécurité rou- tière se joint aux agences policières de par tout le Canada en appuyant leur campagne annuclle du mois de Aécem-
bre.
Le directeur administratif ädu Con- seil, M. W. Arch Bryce, demande à tous les citoyens, d'appuyer avant tout les agents de la circulation. “Ils sont vos alliés et vos protecteurs, dit-il, non vos ennemis. Donnez-leur l’occasion et ils vous rendront les choses faciles. ff suffit d’obéir aux lois de la circulation, Est-ce trop demander?”
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Mercredi le 24 novembre 1965
- Plusieurs bêtes de prix ont été vendues à la Foire d'Hiver de Toronto. Les bovins de l'Ouest, plus particulièrement, ont rapporté à leurs propriétaires de rondelettes sommes.
- : Ci-dessus, Mme Yvette Hemery de France, vient de faire ‘ . Pacquisition de cette magnifique bête.
” BONNYVILLE
Nous avions la semaine dernière la douleur de perdre un père de famille, pionnier de Bonnyville, décédé subite- ment d’une attaque cardiaque à la suite d’une brève course. M. Archie Vasseur, car c’est de lui dont il s’agit, venait de tuer un loup de prairie; il était âgé de 62 ans.
3 laisse son épouse, deux frères et deux soeurs.
Le service funèbre eut lieu en lé- glise’ St-Louis mardi dernier. Une grande foule était venue témoigner de son estime pour le disparu. Nous offrons nos sincères condoléances à la famille si durement éprouvée.
La glace artificielle est prête depuis déjà deux semaines et les sports d’hi- ver sont à la veille de commencer. Le 20, tel qu'annoncé, l'équipe de St- Paul viendra affronter nos porte-cou- leurs de Bonnyville. La partie com- mencera à 9h. p.m. à l’arène.
La retraite paroissiale en français commencera samedi le 928.
Le cercle local de l’A.C.F.A. annon- ce la tenue de sa soirée annuelle pour le 4 décembre à l’école Centrale. Tous y sont cordialement invités.
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Le premier annuaire téléphonique du monde a été publié à Washington, en 1878. H contenait 188 noms d'abonnés.
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L’Auditorium du Jubilé, à Edmon- ton, était rempli à capacité le 20 no- vembre dernier lors de la collation des diplômes aux universitaires gradués.
C’est lors de cette cérémonie que M. Paul Piquette de notre paroisse reçut son B.Ed. Des 369 gradués de cette catégorie, quatre seulement ont reçu la mention “avec distinction” et Paul était l'un des quatre. Nous l'en félicitons et nous sommes bien fiers de lui.
À cette occasion, plusieurs parents de M. Piquette s'étaient rendus à Ed- monton. Entre autres: son épouse A- dèle, son père et sa mère M. et Mme Roland Piquette, son frère M. l'abbé André Piquette de St-Paul et ses frè- res et soeurs, Guy, Léo, Rita ct Su- zanne ainsi que sa grand mère Mme
D. Chevigny.
J est à œpérer que plusieurs de nos jeunes suivent ce bel exemple qui leur est fourni par l'un des nôtres.
Mariages —
Le 25 octobre avait lieu le mariage de M. Reed Gauthier, fils de M. et Mme Dolphis Gauthier, de Pilamon- don, à Mlle Géraldine Plamondon, fille de M. et Mme Gérald Plamondon également de notre paroisse. Les nou- veaux époux résident à Plamondon.
Le 30 octobre avait lieu le mariage de Mlle Antoinette Heynik, fille de M. et Mme Nick Heynik de Plamon- don à M. Richard Hawkins, fils de M. et Mme Roy Hawkins de Fort McMur- ray. Ce couple demeure maintenant à
Ottawa.
Le G novembre avait lieu le ma- riage de Mlle Pauline Duperron, fille de M. et Mme Philippe Duperron de Plamondon à M. Laurier St-Jean, fils de M. ct Mme St-Jean de Breynat. Les nouveaux mariés demeurcront à Brey- nat,
Le 8 novembre avait lieu le ma- riage de M. Ferd. Gervais, fils de M. et Mme Léo Schaub de Plamondon à Mlle Marie-Anne Ménard, fille de M. et Mme Ulric Ménard de notre pa- roisse également. Les nouveaux époux démeureront à Plamondon.
Le 13 novembre avait lieu le ma- riage de Mlle Cécile Bourassa, fille de M. et Mme Daniel Bourassa de Plamondon à M. Salvatore Giaccobo, fils de M. et Mme Giaccobo de Ve- nise. Ce couple s’établira au Lac La Biche.
Tous ces mariages furent bénis par notre curé, le R. P. Martineau.
À tous les nouveaux époux, nous offrons nos meilleurs voeux de bon- heur,
Cà cet à...
M. et Mme Valmore Plamondon sont retournés au Fort Smith après avoir séjourné trois semaines parmi nous.
Mme Aurèle Dubé de Fort Smith visitait sa fille, Mme Georges Che- vigny ainsi que ses parents et amis en fin de semaine dernière.
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Saint-Joachim 107ème avenue et 117ème rue (Edmonton-Nord)
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MORINVILLE
Fête à M. le curé —
Le 15 novembre dernier, les élèves et professeurs de l'Ecole Thibault ren- daient un particulier hommage à leur bon Pasteur, le R.P. Léopold Desga- gné, c.ssr., en l'honneur de sa fête patronale, A cette occasion, une grand’messe fut célébrée dans la ma- tinée à laquelle tous ont participé. Dans laprès-midi, un gai concert mu- sical lui fut offert: les bambins du Jardin de l'Enfance y prirent part com- me les plus grands. La Commission Scolaire était dignement représentée par son président, M. Léon Riopel, et M. Ephrem Rousseau. Les membres de l'exécutif des associations Dames de Ste-Anne et C.W.L. étaient présentes. Une adresse en français, lue par Mlle Yvonne Rémillard du grade 10, expri-
mait au Révérend Père des sentiments
de respect, de reconnaissance, et d’af- fection. Le joli trio: Donna Kryskow, Vivianne Blackbum et Marcel Gervais
présentèrent de la part de l’école un .
beau bouquet spirituel et une pein- ture de goût, oeuvre d’une artiste de la paroisse — peinture qui ferait bon- ne figure à n’importe quelle exposition d'art, De leur côté, lés deux associa- tions ci-haut mentionnées offrirent au Père Curé un cadeau fort apprécié et très utile. Un succulent goûter pré- paré par Mme P. Turgeon, la dévouée secrétaire de l’école, réunit à la bi- bliothèque autour du héros de Ja fête professeurs et invités.
Au Révérend Père Desgagné nous souhaitons de nombreuses années de fructueux apostolat, consolations et santé.
Réunion de l'A.E.B.A. —
Mardi, le 16, il y eut réunion spé- ciale des professeurs du français de V'A.E.B.A. Le but? Trouver ou inten- sifier des moyens pour parer à la condition alarmante du français chez nos jeunes. Que pouvons-nous faire quand Ja bonne partie des élèves de parents canadiens-français parlent rare- ment le français à la maison, sur la rue, dans Jeurs réunions? La responsa- bilité des professeurs est importante, mais celle des parents lest encore plus! Il ne faudra pas se surprendre si dans quelques années, l’on ne soit obligé d'enseigner qu'un français oral, comme langue seconde,
Concert —
L'école Thibault présentera un con- cert de Noël le 19 décembre. Bienve- nue à tous. Cette année, les élèves des grades 7 à 12 en féront les frais. Les grades inférieurs se réservent le con- cert de Ia Fête des Mères en mai pro- chain.
Dames de Ste-Anne —
Dimanche le 21, les Dames de Ste- Anne ont organisé un thé en l'honneur de la Ste-Catherine avec vente de gû- teaux au profit de la paroisse. Unc activité spéciale fit la joie de tous et éveilla beaucoup d'intérêt: une joute, un concours d’étirage de tire! Des ad- versaires imposants et dignes de men- tion — des arbitres très honnêtes — des résultats très consolants. Mention- nons nos “franc-tireurs” sans pareil: RP. Desgagné et Mme A. Sabourin d'une part contre M. l'abbé Primeau et Mme Montpetit de Legal. Devant la salle de banquet bien remplie de paroissiens et d'invités, ils s'en tirè- rent avec honneur. Les “tireurs” de Legal remportèrent la victoire et re- çurent comme prix de Jéurs efforts, une boîte de tire. Quant aux perdants, ils se virent attribuer comme consola- tion, une boîte. . . de tire pour plus de pratique!
Les Dames de Ste-Anne désirent re- mercier toutes les dames de la parois-
LA SURVIVANCE
Nouveaux avions pour Air Canada
MONTREAL — Poursuivant l'ac- croissement de sa flotte d'appareils à réaction, Air Canada a déjà commandé 10 nouveaux jets pour livraison en 1966 et 1967 et négocie présentement l'a- chat de 14 autres appareils pour livrai- son au début de 1967.
Les six biréacteurs Douglas DC-9 ct les deux Douglas DC-8 qu'elle a commandés en 1963 ct 1964 Jui per- mettront d'accroître d'un tiers la ca-
-pacité de sa flotte à réaction en 1966.
Ces nouveaux apparcils, évalués à $40,000,000, augmenteront de 710 le nombre des places disponibles sur les services nord-américains et transatlan- tiques.
Après l'avoir informée de son inten- tion par écrit, Air Canada a entamé des négociations avec Douglas Air- craft Company en vue de l'achat de quatre DC-8, version allongée, et de 10 biréacteurs DC-9, version allongée également.
Le coût total de ces i4 avions à ré- action, qui devront être livrés en 1967, sera d'environ $75,000,000. Deux DC- 9, version allongée, d’une valeur de $8,000,000, on été commandés cette année pour livraison en 1967.
La Société a l'intention d’affecter les premiers DC-9, d’une capacité de 72 passagers, à ses lignes transcontinen- tales dès avril 1966 et à la liaison To- ronto-Montréal-New York au début de juin.
Les deux nouveaux DC-8 de 139 places seront mis en service le prin- temps prochain et viendront s'ajouter aux 16 jets DC-S des lignes intérieures et internationales d’Air Canada.
se pour leur généreuse collaboration ct tous les paroïissiens pour leur en- couragement. Pour résumer toute la fête, la gagnante de la chanson “Fête au Village”, Mme Yvonne Leduc, com- posa Ja chanson suivante:
“C'est la Ste-Cathcrine
On va s'égayer!
Une joute de tire
Par MM. les Curés:
Curé de Legal
Curé de Morinville
Et Jes présidentes
Des femmes bien habiles.
Dames de Ste-Anne
On a toutes travailler
Maintenant c’est l’temps
De savoir s'amuser.
Un p'tit peu de tire,
Un morceau de gâteau,
Une tasse de thé...
C'est la Ste-Cathcrine!
Le 16 novembre, il y eut réception des Dames de Ste-Anne. La cérémonie débuta par un cantique à sainte Anne suivi d'un sermon par le RP. Desga- gné, aumônier, la bénédiction des in- signes, les promesses et la remise des insignes. Une consécration à sainte Anne ct le Salut du Saint-Sacrement complétèrent Ja réception officielle. Le groupe se rassembla ensuite au presby- tère pour Fassemblée générale men-
suelle. Les nouvelles recrues sont: Mesdames Cécile Schayes, Blanche
Bossé, Blanche Boissonnault, Simonc Gervais.
Retraite paroissiale —
La retraite paroissiale anglaise a dé- buté par le sermon donné par le R. P. McDonald. C:ssR., aux trois messes. La retraite a cté préparée par des prières spéciales pendant plusieurs se- maines. Que lEsprit-Saint éclaire les esprits et réchauffe les cocurs!
On prédit une hausse sensible du prix du pore pour les pro- chaïins six mois au Canada. On attribue cette hausse à la Î demande accrue de pore canadien sur les marchés améreains ‘ et à une offre moins forte de la part des élevenrs.
7 LEGAL
Le 5 novembre dernier en l’église paroissiale de Legal, M. le curé Pri- meau bénissait le mariage de Mlle A- gmès de Champlain à M. Maurice Montpetit. La mariée est la fille de M. et Mme Adélard de Champlain et le marié le fils de M. et Mme Georges Montpetit, tous de Legal.
L'église était toute décorée de pa- niers de chrysanthèmes bleu pâle cet blanches. Le chant fut exécuté par M. et Mme Lucien Montpetit et par M. Bernard Montpetit.
La mariée portait une robe longue à traîne blanche en Ligoda. Le haut de la robe, de style “Empire”, était brodé de perles de crystal et son voile bouffant était tenu en place par un diadème de perles de crystal. Elle te- nait un bouquet d'orchidécs et de mu- guet,
Les filles d'honneur étaient Miles Rita de Champlain ct Carole Cham- berland. Toutes deux portaient des ro- bes de poult de soic bleu pâle. Les garçons d'honneur étaient MM. Ri- chard Garneau et Richard Séguin. MM. Fernand de Champlain et Roger Montpetit plaçaient Îles invités.
La réception qui suivit eut lieu au Club Mocombo de St-Albert. Mmes Simone Christiansen, Claudette Brown et Rachel Caouctte, socurs de la ma- riéc, accucillaient les invités.
La mère de la mariée portait un ensemble de brocart aigue-marine ct un chapeau de plumes de même cou- leur. La mère du marié portait une robe de bDrocart rose et un chapeau de même tissu que sa robe. Toutes deux portaient un corsige de putites roses blanches.
Au retour de leur voyage de noces aux Etats-Unis, les nouveaux époux demeurcront à Slave Lake.
Plusieurs parents ct amis de l’exté- rieur ctaient venus assister au mariage. Nous offrons nos meilleurs vocux de bonheur à M. et Mme Montpetit. Chevaliers de Colomb —
Le 9 novembre avait lieu au Centre récréatif les cérémonies d’intronisation des officiers des Chevaliers de Colomb. M. Cliff Gallant, député de district, a- vait tenu à assister à ces cérémonics.
Un programme récréatif suivit, com- posé de chants, musique ét divers jeux sous Fhabile direction de M. Lucien Montpetit.
Les dames des Chevaliers avaient été invitées ct elles apprécièrent beau- coup l'invitation et le programme qui suivit. Pour terminer la soirée, elles servirent un délicieux goûter.
LAMOUREUX
Le 22 novembre 1915, Hector La- moureux, fils de Dosithée Lamoureux et de Donalda Paradis unissait sa des- tinée à Eloïse Lamoureux, fille d’Al- cibiade Lamoureux et de Germina Poi- rier. C'est M. le curé Garnier qui avait officié à la cérémonie nuptiale. :
Cinquante ans plus tard, dimanche dernier, leurs quatre fils, Simon, Mau- rice, Robert et Antoine, ainsi que de nombieux parents ct amis se réunis- saicnt pour célébrer l'anniversaire.
La nouvelle liturgie permise pour la
. célébration d’un cinquantenaire de ma-
riage était présidée par M. le curé R. Bérubé. Tous regretlaient que M. l’ab- bé Garnier fut empèché d’être présent.
Une réception suivit à la salle pa- roissiale, organisée par les Dames de l’Autel, sous la présidence de Mme Roméo GCodbout. Tous eurent alors l'occasion de présenter Jeurs homma- ges aux jubilaires, Jos Lamoureux, dé- tective de la ville d'Edmonton et his- torien de la famille, avait toute une série de photographies et d’anecdotes historiques sur les deux branches de la famille: les Lamoureux aux yeux bruns ct les Lamoureux aux yeux bleus.
Le Dr Maurice Lamoureux, prési- dent de circonstance, présenta alors M. K. Everitt, député à l’Assemblée Législative, qui présenta les souhaits de tout le district et donna aux ju- bilaires un certificat signé par l’ho- norable E. C. Manning, premier mi- nistre de Ja province,
Plusieurs télégrammes, quelques-uns de la Californie, furent lus à l’assistan- ce.
Mme Arthur Béhiel, au nom des Dames et des amis, présenta une jolie gerbe de fleurs.
M. Je curé R. Bérubé se dit heu- reux de prendre part à la célébration de cct anniversaire. Il félicité les membres de la famille de leur heu- reuse idée et cita le couple jubilaire en exemple pour tout le milieu.
Les enfants ct petits-enfants eurent une réunion intime le Jendemain à Fhôtel Beverly Crest pour présenter leurs hommages et de jolis cadeaux à leurs parents.
Cà et là. ..
Mme Délix Lamoureux se remet
granduellement d’une vilaine chûte,
Notre bingo aux dindes a lieu mer- credi soir le 15 décembre à 8h. p.m. à la salle paroissiale. Vous êtés tous invités à venir vous procurer votre din- de de Noël à cette occasion.
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Une réception de prochain mariage fut organisée mercredi le 10 novembre à la salle en l'honneur de Mlle Yvon- ne Ringuette qui doit épouser M. E- mile St-Arnaud.
Plusieurs personnes étaient présen- tes et la future marice se vit comblée de nombreux cadeaux. La fête se ter- mina par un délicieux goûter.
Le R. P, À. Ricard a dû s’absenter toute la semaine afin de visiter les écoles de la région de Saint-Paul. C'est M. l'abbé H. Bois qui l’a rem- placé.
Les préparations vont bon train en vue de Ja saison de gouret qui va commencer bientôt.
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Nous aurons un grand bingo aux dindes mercredi le 8 décembre à 8h. pm. à la sallé communautaire. 20 belles dindes de 20 ‘livres et plus seront alors distribuées, Venez tous tenter votre chance de vous gagner “votre repas de Noël”.
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Alors que lon ne pouvait obtenir du crédit par l’entremise des. sources régulières de finance, l'on a reçu laide néces- saire du Ministère de l'Industrie et du Développement par l'entremise du “Alberta Commercial Corporation”. L'aide
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fut reçue pour l’achat de matériaux bruts ou de l'équipement; pour le financement d'équipement de production, d'achat de terrain et de bâtisses. Le Ministère a aussi aidé par lentremise du “Alberta Bureau of Statistics” en fournissant des informations sur le marché actuel ct potentiel et la
facilité d'obtenir les matériaux.
Les services du Ministère de l'Industrie et du Développement fait plus qu’aider financièrement les maisons d’affaires
déjà établies. Les conseils du “Industrial Development Board” encouragent la formation de comités industriels dans divers centres et donnent des informations À des firmes
désirant s'établir en Alberta.
En fournissant tous ces services le Ministère de l'Industrie et du Développement joue un rôle important dans le progrès économique de l'Alberta.
PROVINCE DE L'ALBERTA
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Ministère de l'Industrie et du Développement
PEL
DURE T CRETE TS ST LT TILL RELEL LEE
Page 6
Le jeune Kirk Clouthier (11 ans) profite d’une visite à la caserne de pompiers du voisinage pour essayer le casque de pompier de son ami Ted Dakin.
Les prompiers participent à
la campagne de souserip-
tion publique que vient de lancer l'Association Cana-
dienne contre la Dystrophie
Museulaire. La campagne
a un. ehjcetif de $600,000, dont Les trois quarts seront
assignés À an programme de
recherche médicale visant
À inventer un remède contre la dystrophie musculaire, une maladie mystérieuse qui s'attaque de préférence
aux jeunes,
L'ABG de [a dystrophie musculaire
La dystroplue nissculaire est une mäladie incurable qui paralyse pro- gressivement Yes muscles volontaires du corps humiun. Elle s'attaque sans égard à l'Âge on ui sexe de ses victi- mes, mais sembie préférer les enfants, chez qui elle est presque toujours mor- telle.
L'Association Cinadienne contre la Dystrophie Musculaire (ACDM) grou- pe sous son “iemdard quelque 20,000 Canadiens. Les :nmmes qu'ils recueil- lént servent, d'abord, à subventionner un vaste programme de recherche mé- dicale et, ensuite, 4 alléger le fardeau des malheureux que la DM a déjà pa- ralysés, Ces lravailleurs bénévoles collaborent étroitement avec nos sa-
peurs-pompiers — qui, dans bien des cas, sc sont engagés formellement à appuyer l'oeuvre de l'ACDM jusqu’au jour où la dystrophie musculaire sera enfin supprimée.
L'ACDM contribue chaque année presque $400,000 à son programme de recherche médicale. Les nombreux savants dont le travail est subvention- né par V'ACDM ont déjà contribué de façon substantielle à notre connaissan- ce, tant de la dystrophie musculaire en particulier, que des maladies neuro- musculaires en général.
Pour informations plus détaillées, veuillez écrire à: l'Association Cana- dienne contre la Dystrophie Muscu- laire, 160, rue Bay, Toronto 1, Ontario.
Le dimanche à 4h 30p.m.
Cette semaine:
RIGOLETTO
opéra en trois actes de Giuseppe Verdi
Présenté par:
NORTHWESTERN UTILITIES, LIMITES DO
LA SURVIVANCE
L'Annonce faite à Marie
Cette pièce de Claudel, sa première, est considérée comme Ÿun des plus populaires ouvrages de l’auteur. Joue pour a première fois au Théâtre de l'Ouuvre à Paris en 1921, clle n’a ces- sé depuis d'accroître sa popularité.
L'Annonce faite à Marie, c'est un poème dramatique qui ressemble à une histoire folklorique ou une his- toire de village. L'action est centrée sur deux soeurs, Violaine qui est la douceur et la bonté et Mara qui est tout Je contraire.
Parler de Claudel en quelques li- gnes, c'est presque impossible. À jus- te titre, on le considère de plus en plus comme le plus grand dramaturge français du vingtième siècle. Né en 1868, admis à l'Académie en 1948, il devait mourir en 1955 au terme d'une longue carrière d'écrivain et de diplo- mate qui l'avait d'ailleurs conduit à des postes d'ambassadeur de France à Tokyo, Washington et Bruxelles. Parmi ses oeuvres, outre Annonce faite à Marie, on se souviendra du Soulier d eSatin, Jeanne au bûcher, l'Otage, etc.
La mise en scène de l’Annonce est assurée par Pierre Franck. Depuis dé- jà plusieurs années, M. Franck a mis en scène plusieurs pièces théâtrales qui lui ont valu les plus grands suc- cès, dont le Prix de la Critique Dra- matique et le Grand Prix Dominique.
Les décors sont dé Pierre Simonini, lui aussi bien connu et détenteur de plusieurs prix et mentions.
A Edmonton, les rôles de J'Annon- seront tenus comme suit:
Anne Vercors, Jean Davy — qui fut durant de nombreuses années mem- bre de la Comédie Française et que le public parisien a plusieurs fois eu l'occasion d'applaudir.
Violaine, France Descaut — socié- taire de la Comédie Française, élève de Maurice Escandre, elle a joué dans de nombreux festivals dramatiques et à da télévision française. La saison dernière, elle jouait dans Le Malen- tendu de Camus.
Mara, Madeleine Vimes — ancienne élève du Conservatoire National d’Art Dramatique, elle fit ses débuts à la
La chaleur
qui se perd
Pourquoi nos maisons canadiennes sont-elles pourvues d'isolation thermi- que? Pour empêcher le froid de péné- trer? Pas tout à fait.
Si on veut donner une réponse tech- niquement précise, il faut dire: pour garder la chaleur à l’intérieur. La cha- leur produite par le système de chauf- fage sc répand rapidement dans d’au- tres parties de la maison, maïs elle fi- nit par traverser murs ct plafonds pour se perdre dans l'atmosphère à l’exté- rieur.
L'isolation thermique posée aux murs et aux plafonds ne sert qu’à ra- Jentir cette perte de la chaleur. Les matériaux isolants contiennent des mil- lions de cellules d'air mort ou d'air inerte.
Si l'air est en mouvement, Ja cha-
Jeur se répand rapidement mais si l'air E P
est immobile, l'expansion de la chaleur est beaucoup plus lente, En hiver la chaleur est synonyme de confort. L'isolation thermique aide aussi à réduire des comptes de combustible,
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IMPRIMERIE LA SURVIVANCE
10070 -109ème rue
Tél. 499-4709
Edmonton, Alberta
scène dans une oeuvre de Brecht, “La bonne âme de St-Tchouan”. Depuis, clle a participé à de nombreux festi- vals européens et à plusieurs tournées dont une en Tunisie.
Elisabeth Vercors, Alice Reichen — suisse d’origine, elle faisait ses débuts dans la célèbre troupe de Georges et Ludmilla Pitoeff. Elle a joué dans les principales compagnies théâtrales, no- tamment le Centre Dramatique d’Aix- en-Provence, le Théâtre National Po- pulaire et autres.
Pierre de Craon, Paul Descombes — Après ses débuts au Théâtre du Chà- telet, il a joué de nombreuses pièces au Centre Dramatique de l'Ouest. Ses interprétations des classiques, Racine, Molière et Corneille, ont été très re- marquées.
Jacucs Hury, Daniel Gall — Ce co- médien chevronné fit partie de nom- breusés représentations, 11 a joué dans Ubu-Roi, Le Génie des Forêts de Tchékov et plusieurs classiques de Racine, Molière et Corneille,
Les rôles secondaires de l'Annonce seront tenus par Jean Pommier, le maire de Chevroche et par Robert Si- reygeol comme l'apprenti.
On sera plus en mesure en regardant
ae
cette photo d'apprécier les
changements apportés par le CN aux uniformes de ses employés.
L’employé de droite porte l'uniforme É c ie bleu marine et boutons dorés. Celui de gauche
plusieurs années,
conventionnel qui date de
porte le nouvel uniforme, gris foncé et de coupe très moderne avec
boutons d’écaille.
re
Disney accepte d’être conseiller
à l'Expo
MONTREAL (PC) — M. Walter Disney a accepté, la semaine demmière, de conseiller, à titre gracieux, les diri- geants de l'Expo sur l'opération des parcs d’amusements de l'emplacement de la “Terre des hommes”.
M. Robert Shaw, commissaire-adjoint de l'Expo, a révélé cette nouvelle, après avoir souligné qu'il s'était rendu en Californie, en compagnie de M. Philippe de Gaspé Beaubien, directeur de Ja section de l'exploitation, rencon- trer le célèbre créateur de Disneyland,
.
Guerre aux rats en Alberta
Selon un relevé effectué récem- ment, le programme de contrôle des rats en Alberta su poursuit avec suc- cès. Les lignes de contrôle tout le long de la Saskatchewan continuent d’être très effectives.
I y a quelques semaines on a trou- vé quatre rongeurs morts à Edmon- ton; plus récemment on trouvait deux rats vivants à Falher ct un autre à Calgary. Dans ces deux cas il fut prouvé que les rongeurs provenaient de chargements venant de la Saskat- chawan.
On rappelle à tous les citoyens de se faire un devoir d'avertir les auto- rités de la présence de rats, mots ou vivants. C'est la seule façon, fait-on remarquer, de garder notré provinec exempte de ce fléau.
+ °
Soins particuliers pour bébé
On doit laver Je visage de bébé à l'eau tiède, en utilisant une débarbouil- Jette et une servictte douces et bien à lui, et en évitant soigneusement que l'eau savonneuse ne Jui entre dans les yeux. Après son bain il est préférable d'appliquer la poudre à la main plu- tôt que directement du contenant, a- fin d'éviter qu'il n’en respire des pa- ticules.
M. Disney, a déclaré M. Shaw, a re- fusé de considérer la compagnie de l'Exposition au titre de simple client. Il a cependant assuré les représentants canadiens de toute l’aide dont ils au- ront besoin et ceci sans aucun frais.
L'Expo, de son côté, a insisté pour défrayer au moins les déplacements des experts de Disneyland, “ceci nous permettant, a dit M. Shaw, de recourir plus souvent aux services de M. Dis-
ney'.
L’abces empêche-t-1l de sauver une dent?
Nous pouvons presque toujours sau- ver une dent antéricure abcédée, grâce aux médicaments nouveaux, à des tech- niques modernes de radiations ou, en dernier ressort, à une petite interven- tion chirurgicale,
Jl est bon toutefois de ne pas trop attendre et de visiter son dentiste le plus tôt possible. En cffet, labcès grossira et il deviendra alors plus diffi- cile de conserver la dent.
Lorsqu'il s’agit de dents postérieures, c’est-à-dire des molaires, il est plus dif- ficile de les traiter. Les dentistes peu- vent sauver celles dont les racines ne sont pas obturées ou trop croches.
De toute façon il est préférable de faire traiter ses dents avant que l’abcès ne se forme. Nous pouvons garder ain- si les dents vivantes; elles sont alors moins portées à jaunir ou à se fracturer Mais lorsque le mal est fait il faut y remédier; et dites-vous bien qu’un dé- lai ne peut qu'empirer votre état.
Des amis vous affirmeront peut-être que le dentiste devra extirper le nerf de la dent. C’est vrai. Mais n'ayez crain- te: ce nerf est déjà dépourvu de vi- talité.
En coopération avec Le Théâtre de l’Oeuvre”
LE TRETEAU DE PARIS présente
L'ANNONCE FAITE A MARIE
de
Paul Claudel
Mise en scène de
PIERRE FRÂANCK Musique de | MARIA SCIBOR
Et «Décors de ;
PIERRE SIMONINI Costumes de MARIE-HELENE DASTE
Sous les auspices du Gouvernement Français et avec l'appui de l'Association Canadienne-Française
Jeudi le 25 novembre à 8h p.m. À l'auditorium dû Victoria Composite High School
Admission générale: $3.00
Les billets sont en vente: Au Consulat français
A La Survivance
Etudiants: $1.50
À la librairie Schola
Au guichet des Arts alliés du magasin Hudson’s Bay
WESTERN CANADA NEWS LTD.
| (PALACE OF SWEETS) Magazines et journaux français (de Québec et de France) | _ bonbons de choix VARIEBTES DE TABAC EN FEUILLES DE QUEBEC $1.10 à $1.40 LA LIVRE Aussi tabac en feuilles coupées.
10359 ave J. asper
(en face de l'Hôtel Cecil)
Edmoïiton
ne TT verre
FILMS...
Hush, hush,
Sweet Charlotte
Adultes.
Américain, 1964, 134 min, Drame d'horreur réalisé par Robert Aldrich avec Betty Davis, Olivia de Havilland et Joseph Cotten.
Mêlée dès sa jéunesse à une hor- rible affaire de meurtre, Charlotte Hollis vit depuis ce temps dans un état de prostration qui confine à Ja folie, Elle habite la maison paternelle seule avec Velma, une vieille servante. Une cousine, Miriam, s’éprend avec un médecin de l'endroit, le docteur Drew, pour accroître le déséquilibre de Char- lotte et abréger ses jours afin de tou- cher son héritage. Velma, qui a dé- couvert je stratagème, est tuée par Miriam. Charlotte demeure alors seule pour faire face au sinistre complot.
Un peu comme dans “l'Apprenti sor- cier” on dirait que la mécanique du film a échappé au contrôle de Tau- teur. Des détails inutiles et des répé- titions fastidieuses alourdissent len- semble déjà bien long par ailleurs. Une mise en scène fonctionnelle et soignée, des éclairages très étudiés ct une interprétation de qualité sont tou- tefois à mettre à l'actif du film.
Appréciation morale: l'atmosphère morbide du film et des scènes de bru- talité fait que ce film soit pour adultes.
Le chapelet à CHFA
NOVEMBRE
25—Les Révérendes Soeurs Filles de Jésus de Morinville
26—Radio Edmonton Limitée
27—La Paroisse Cathédrale de St-Paul
29—-La Famille de M. Raoul Lauzon de Falher
30—Les Vieillards du Foyer Youville de St-Albert
Comité du Chapelet, Poste CHFA,
10012 - 109%e rue, Edmonton, Alberta,
Mon cher Monsieur,
Veuillez trouver ci-inclus mon offrande de Brnens pour aider au maïntien de la récitation quotidienne du Chapelet à la Radio.
Nom
Adresse
RES ELSSCC EE EEE RE POUR REC RERO OPERA NN NINENEAnNE
DR SSL LES LUE RES E EOEOUE PECEC CO POESIE RENE
RSS LEE LECTEURS INR nnnnn
Mercredi le 24 novembre 1965
Sécurité familiale
Bonne fête!
M. Gérard Beland, Donnelly.
M. Cübert Langlois, Fort Saskatche- wan.
M. Albert Blanchette, Vimy.
Rév. Père Maurice-J. Lafrance, o.mi, St-Albert.
M. Raoul Lauzon, F'alher.
M. Léonard Forcade, Legal.
M. J. Roland Patenaude, Ste-Foye,
P.Q.
M. Albert Plaquin, Thérien.
Rév. Père Roger Prieur, o.m.i., Falher.
M. Clovis Therrien, St-Paul.
M. Robert Laporte, Bonnyville.
M. Albert Roy, Spirit River.
M. J. B. Philippe Caouette, Bonnyville. Capitaine Ottorino Casarotto, omi, Camp Gagetown, N.B. :
M. Gérard Moquin, Bonnyville.
M. Gabriel Noel, Guy.
M. Fernand Ouellette, St-Paul.
M. Raymond Tellier, Edmonton.
Mme Lucienne Bérube, Edmonton.
M. Lucien Durand, Edmonton.
Soeur Marie-Thérèse Laberge, s.ce. Tisdale.
M. J.-L. Rousseau, Morinville.
M. Guy Simard, Falher.
Soeur Marie Rose-Ursule, F. J,, Pin- cher Creek. |
Mme Marguerite Dubuc, Edmonton.
M. Walter A. Fagnan, St-Paul.
M. André Labrie, Girouxville.-
M. Marcel W. Magnan, Beaumont.
M. Léo Paul Plouffe, Bonnyville,
Soeur Marie Ste-Bérénice, F.J, Ed- monton,
Mlle Vivianne S. Doucet, Edmonton.
M. Philippe Lavoie, St-Isidore.
Soeur Juliette Villeneuve, s.ce., Tro- chu.
M. Albain Doyle, Girouxville.
Rév. Père Colin Levangie, o.mi., St- Albert,
M. Jules Rondeau, Bonnyville.
M. Paul M. J. H. Soulodre, Giroux- ville.
M. Roger Gobeil, Beaumont.
M. John E. Wawrzonek, Guy.
Soeur Jeanne Albert, s.c.e., Trochu.
M. Raymond Breault, Picardville,
Rév. Père Lucien Lafontaine, o.mii. Tangente.
M. Bernard Lemay, Edmonton.
M. Marc Pelchat, St-Edouard.
M. Alphonse E. Brissette, Edmonton.
M. Achille Labbé, Falher.
M. René Lussier, Tangente.
Soeur Marie Cécile-Thérèse, Pincher Creek.
Soeur Cécilia Clermont, s.c.e., Trochu.
M. Maurice Cloutier, Donnelly.
ET.
Rév. Père Georges-Marie Latour, o.m.i., Edmonton. . +
La mode connaît une avalanche de plumes
New York. — Les collections de mode présentées des deux côtés de l'Atlantique se caractérisent dans la plupart des cas par une avalanche de plumes.
Ces plumes légères voltigent un peu partout sur différents costumes et gar- nissent même des jupes cocktails por- tées avec des corsages très simples,
C'est Paris qui a lancé cette mode, en utilisant des plumes de coq pour garnir des robes d'après-midi.
Les couturiers italiens ont continué cette vogue, avec des plumages d'oi- seaux les plus exotiques.
RE La semaine à
TEMOIGNAGES
(une émission de Radio-Sacré-Coeur)
du 29 novembre au 4 décembre 1965
: LUNDI: Jean Galot, SJ, Regarder le bon côté des dr (J. Brel} MARDI: Marcel Marcotte, SJ,
“La différence d’Age est-elle un obst MERCREDI: Henri Cuindon DU : L'Eglise écoute le monde”
6 au mariage?”
VAN,
: JEUDI: Suzanne et Normand Pi t “L'enfant peut-il se passer de ses me nis? VENDREDI. Jean-Jacques Larivière, CSV. Français, Belges et Canadiens devant la foi’
CHFA-680- 10h.15a.m.
SAINT-JOACHIM: 99e avenue et 6h.30 — 8h. — 9h.30 — 11h. _ 124 80
SAINT-THOMAS : 8520 - Ile rue — ‘Dimanche: 8h. — 9h30 — 11h. -
a ———
HORAIRE DE MESSES
Au service des Canadiens francais à Edmonton -
IMMACULEE-CONCEPTION: 10 9h.00 — 10h.30 — 12h.00 ot Spa ne 2 96e rue —
p.m.
rue —
— 5h, pm
4
LA SURVIVANCE
Mercredi le 24 novembre 1965
APR DATI TA:
«7
lie feminine.
PR PR PDP PT PDP PDP APT PA DID DVD LT LDNATÈS
Repas légers et pratiques
Vous prévoyez manquer de temps ou vous voulez préparer quelque chose de léger? Voici deux excellentes sug- gestions. Les oeufs à la diable sont fa- ciles à préparer, délicieux au goût ct ils peuvent être préparés la veille.
Si d'autre part vous désirez prépa- rer un repas léger, pourquoi ne pas essayer une omelette aux fines her- bes? Vous pouvez donner à ce mets une note spéciale en y ajoutant des tranches de bacon juste avant de ser- vir. : Oeufs à la Diable 12 oeufs durs 2 cuillerées à soupe d'oignons frais
finement coupés ou 2 cuillerées à thé d'oignons hachés
instantanés si vous préférez
2 cuillerée à thé de moutarde sé- che.
l& cuillerée à thé de bouillon de boeuf Oxo.
3 cuillerée à soupe de mayonnaise. Coupez les oeufs par la moitié dans le sens de la longueur. Enlevez les jaunes et écrasez-les. Ajoutez-les aux autres ingrédients. Assaisonnez avec du sel et du poivre. Battez jusqu’à ce que le tout‘soit lisse” Remplissez une presse à biscuit avec le mélange des jaunes et remplir les blancs. Omelette aux fines herbes 2 cuillerées à thé de beurre £ cuillerées à thé d'oignons fine- ment hachés. cuillerée à thé d'herbes d’assai- sonnement. 3 cuillerées à soupe d’eau 3 oeufs 1%4 cuillerée à thé de bouillon de boeuf Oxo. Faites sauter les oignons dans du
%k
+
Trop souvent oublié. . .
Ge beau miel doré
Et oui, les abeïlles ont encore bien travaillé cette année, et vous trouverez dans les magasins de détail une quan- tité de beau miel doré. La saveur sub- tile de cet agent sucrant naturel se mêle bien avec plusieurs aliments. Les fruits en sont améliorés et divers mets cuits n’en sont que plus riches. Chose intéressante à remarquer, des expé- riences démontrent que le miel aide à conserver les préparations cuites plus longtemps.
Pour classer le miel par catégorie de qualité, qui sont no. 1, no. 2, no. 3 et sous régulière, on juge la saveur du miel, sa teneur en humidité, sa texture, ses qualités d'entreposage et l'absence de corps étrangers tels le pollen et la cire. Le miel se vend sous quatre clas- ses de couleur soit blanc, doré, ambre et foncé.
Ï est à remarquer que la couleur du miel n’a rien à voir avec sa qualité, La couleur ainsi que la saveur du miel dépendent en grande partie des fleurs où l'abeille a puisé le nectar, On indique rarement de quelle fleur provient le nectar car les abeilles bu- tinent un peu partout. Une bonne pro- portion du miel produit au Canada provient du trèfle et est vendu comme miel blanc, Le miel foncé provient du sarrasin et possède une saveur plus prononcée. En général, on peut dire que plus le miel est pâle, plus sa sa- veur est douce.
Vous pouvez vous procurer du miel liquide, cristallisé ou en rayons. Le miel cristallisé semble être le plus po- pulaire. C’est un miel liquide qui a été cristallisé sous des conditions con- trôlées et possède une texture uniforme et fine qui le rend facile à étendre.
La plus grande partie du miel vendu chez les détaillants est pasteurisé. Ce- ci veut dire que le miel a été traité par lapplication réglée de la chaleur jusqu'au moment où toute la levure pouvant causer une fermentation a été détruite. Ce procédé n’affecte en au- cune façon la saveur ou les autres qua- lités du miel. En raison de ce procédé, le miel pasteurisé se conserve indéfi-
,
beurre fondu. Ajoutez les fines herbes. Battez les oeufs avec de l’eau et de J’'Oxo jusqu’à ce qu’ils deviennent mous- seux. Lorsque la poële est bien chaude, ajoutez les oeufs et arrêtez le feu. Laissez cuire lentement; agitez bien jusqu'à ce que les ocufs commencent à prendre. Lorsque le mélange est presque pris (encore brillant) pliéz l'o- meleite dans la poêle et roulez-la dans un plat chaud. Pour deux personnes.
Quelques petits conseils.
Si vous décidez de préparer des oeufs à la diable, voici quelques petits conseils que vous pourrez mettre en pratique. Au moment où les oeufs sont durs, enlevez-les de la cuisinière et placez-les immédiatement dans de l'eau froide. Ceci évite la formation d'un anneau foncé autour du jaune et vous pouvez enlever la coquille sans abîmer le blanc.
Il est bon aussi, lorsque vos oeufs ont été placés dans l’eau froide d’en- lever les coquilles dès qu’ils sont suf- fisamment refroidis pour être tenus dans la main.
Si vous choisissez l'omelette aux fi- nes herbes, vous obtiendrez certaine- ment de bons résultats avec n'importe quelle poëèle à frire. Cependant, si vous voulez obtenir des résultats par- faits, les meilleurs chefs de Ja cuisine française recommandent qu’une poêle soit spécialement réservée à la pré- paration des omelettes.
Cette poële ne devra jamais être lavée, mais netltoyée avec du gros sel et des torchons de papier. Si d’autres aliments sont cuits dans cette poêle ou si elle est lavée à l’eau, il est fort probable que votre prochaine omelette
collera au fond. +
niment s'il est entreposé convenable- ment.
Le miel se conserve bien dans un bocal recouvert dans un endroit chaud ct sec; une armoire de cuisine par exemple. Ne l’entreposez jamais dans la cave et encore moins au réfrigéra- teur car il absorbera très rapidement l'humidité et par le fait même devien-
dra plus liquide et fermentera. La con-
gélation du miel ne change ni sa cou- leur ni sa saveur mais pourrait en causer la granulation.
Variez vos menus en servant du miel nature sur céréales, pain grillé ou muffins. Garnissez-en la crème glacée ou les poudings; utilisez-le comme agent sucrant dans le café et le choco- lat au lait, ou comme substitut du su- cre dans les pâtisseries.
Le miel est un ingrédient clef dans la recette suivante provenant des cui- sines expérimentales de la Section des consommateurs du ministère de }A- griculture du Canada. Ce gâteau peut même se congeler d’une façon satis- faisante.
. PAIN AU MIEL ET AUX DATTES 2 ce. à table de beurre -14 tasse de miel liquide
1 ocuf
1 ce. à thé de zeste de citron
2 c. à thé de jus de citron tasse de farine à tout usage ta- misée.
%4 c. à thé de sel
3% c. à thé de bicarbonate de soude
1 c. à thé de poudre à pâte
1 tasse de lait sur
1 tasse de dattes hachées
34 tasse de noix hachées fin
Défaire le beurre en crème et in- corporer graduellement le miel. Ajouter l’oeuf, le zeste et le jus de citron. Bat- tre. Tamiser les ingrédients secs et in- corporer au mélange tout en alternant avec le lait sur. Ajouter les dattes puis les noix. Verser dans un moule beurré de 9 x 4 pouces et faire cuire dans un four modéré (350 degrés F}, 50 à GO minutes ou jusqu’à ce qu’un curce- dents inséré au centre du gâteau, soit propre lorsqu'on le retire.
tous les jours
(AFP) — En dépit de tout le mer- veilleux outillage mis par le progrès à la disposition des bienheureuses ména- gères d'aujourd'hui, il faut qu’elles se résignent à perdre une de leurs plus chères illusions: c’est celle qui leur fait croire à la possibilité de “faire le mé- nage à fond” tous les jours. Je parle, bien entendu, de celles qui ne sont pas aidées. Il n’y a qu'une catégorie de femmes qui puisse se vanter d'y par- venir mais elle tend de plus en plus à disparaître; c’est celle qui ne travaille pas au dehors, n’a pas d’enfants, se met à l'oeuvre sitôt éveillée, et ne s'arrête qu’au moment du coucher. Celle-là, peut-être, peut dire avec orgueil: “Il n’y à pas un grain de poussière chez moi; tout est en place, tout est en or- dre, tout reluit”. En dehors de cette satisfaction, je ne Jui en vois pas beau- coup d’autres; en dépit de tous ses soins il Jui faudra en effet recommen- cer dès potronminet, le lendemain, car il est déjà tombé, le grain de poussière qui n'était pas là un instant aupara- vant! Et c’est une vie bien monotone, bien étriquée, que celle qui se déroule entièrement un chiffon à la main. ..
Un observateur humoriste a dit na- guère que pour déceler sans risque d'erreur l'excès de Ja passion ména- gère chez une femme, il faut trouver un prétexte pour l'appeler au dehors quand, dans une pièce où il y a six chaïses, elle a déjà essuyé trois d’entre elles. On met alors rapidement les chaises essuyées à la place des chaises non-essuyées. Si la ménagère, revenue au pas de course, ré-astique aveuglé- ment celles qu’elle venait d’astiquer, le mal est grave. .
Quand on n’en est pas à ce point, quand on a, en sus de ses fonctions do- mestiques, un métier extérieur, des en- fants à conduire à l’école, à promener, à surveiller, etc, que faire pour que Ja maison reste propre, habitable, ac- cueïllante?
La première mesure à prendre est de renoncer sans désolation à l'illusion susdite. Sinon le vain effort de chaque jour pour tout faire aboutira, en même temps qu’à l'épuisement nerveux, à un ménage constamment ct généralement mal fait, Or une ménagère gaie, déten- due, est elle aussi un élément fort im- portant du ménage.
Chacune, ensuite, selon la nature de ses contraintes et de ses possibilités, se constituera une méthode, non point parfaite, mais la meilleure, pour elle. Le plus fréquemment, un ménage gé- néral et rapide plus, chaque jour — ou à une autre cadence — une pièce différente faite à fond, assure un rou- lement au bout duquel toutes les pièces du logis sont convenablement entrete- nues. Une variante pour femmes très pressées consiste à faire le ménage en
ES
Le sourire de la victoire. — On comprend facilement le sourire de Mlle Diane Landry de Win- nipeg, puisqu'elle vient de rem- porter le titre tant convoité de Miss Canada 1966. Ses premiers devoirs de reine vont l’amener dans un tour de la Norvège, de la Suéde, de l'Allemagne et de la France. Mlle Landry dut triompher de 23 autres concur- rentes pour se mériter le titre.
Le mariage de Béatrix aura lieu à Amsterdam
LA HAYE (AFP) — Le mariage de la princesse Béatrix des Pays-Bas se déroulera à Amsterdam à une date qui n'a pas encore été fixée.
C'est ce qu'a déclaré en substance le géuvernement hollandais en réponse à des observations écrites faites par les députés en relation avec le projet de loi d'approbation du mariage de l’héri- tière du trône avec l’ex-diplomate al- lemand Claude Von Armsberg.
“Tout en comprenant parfaitement que le chic de Ia princesse Beatrix ait suscité de l'émotion dans certains mi- lieux, écrit le gouvernement hollan-
-dais dans sa réponse, le cabinet, après
unc longue et minutieuse enquête a abouti à la conclusion que M. Von Armsberg pouvait très bien étre ac- cepté pour mari de la princesse héri- tière”.
Renoncez à faire le ménage à fond
commençant tantôt par une pièce tan- tôt par une autre. Quand le temps est terriblement mesuré, la dernière risque fort d’être négligée et qu’il s'agisse de l'entrée ou du living-room, il faut que revienne fréquemment son tour de re- cevoir des soins en premier.
Enfin il faut arriver à se convaincre qu’une pièce rangée, balayée, épousse- tée est une pièce “faite”, même si celle ne l’est pas “à fond”. Et que si l'on est seule à savoir que ce fameux grain de poussière est Jà, embusqué . . c’est, jusqu’au moment où l’on pourra Yenlever, comme s’il n'existait pas!
J. Gauvain L 2
Diplomatie avec les enfants
Losque votre enfant se rcbelle aux repas, il ne faut pas en faire un drame. Les adultes aussi n'aiment pas certains aliments, mais ils ont généralement la faculté de choisir. Très souvent, une légère modification dans la façon de présenter les aliments fera toute Ja différence. De la sauce sur les légumes en changera l'apparence et le goût, Si l'enfant n'aime pas le lait, essayez d’y mettre quelques gouttes de colorant alimentaire ou du chocolat. Quelque- fois, une cerise confite au fond du verre est une agréable surprise.
©. ©
—L'Eglise, c’est l'éternité dans le
temps.
À.-D. Sertilanges, o.p.
Sous le signe de la laine
Cet automne, la mode canadienne, sous le signe de Ja laine, est une com- binaison de l'élégance française, du. conformiste anglais et de l’entrain a- méricain.
Les fabricants canadiens ont le don heureux d'adapter les nouvelles ten- dances de la haute-couture d’une fa- çon propre au mode de vie canadien. Sachant parfaitement que la femme ca- nadienne fait ses achats en connaissan- ce de cause, selon Paris et New York, ils ont créé un style canadien uniqüe, avec tous les nouveaux éléments de mode dans la couture, allure, tissus et couleurs. Cette automne, Je grand thè- me de la mode est “l'allure globale”, et il est bien rendu par les tissus de +
Peu soignées, vos mains vous trahiront!
L'élégance d’une femme ne se juge pas sur son tailleur ou son chapeau dernier cri mais sur ses chaussures cet sur ses mains. Ét combien de femmes négligent ces détails comme s’il s’agis- sait de détails sans importance, comme si leurs pieds et surtout leurs mains étaient invisibles!
Point n'est besoin d'être spécialiste de la mode pour savoir qu’on ne peut prétendre à l'élégance la plus élémen- taire avec par exemple, des ongles bri- sés, mal taillés, douteux, ou au vernis qui s'effrite. Les mains disent tout; votre earactère, vos habitudes, votre degré de raffinement. Ne les laissez pas vous trahir si vous n'êtes pas soi- gneuse! En soignant vos mains vous apprendrez très vite à ne négliger au- cun aspect de votre apparence.
Pour le soin de vos ongles, voici quelques points très importants qui relèvent, en définitive, du simple bon
laine.
Sont en vente maintenant dans Jes magasins, tous les vêtements qui con- tribuent à donner “l'allure globale”. Hs portent la griffe du fabricant, con- trôlée Woolmark. Les manteaux sont assortis aux robes ou aux tailleurs. Les jupes et les blouses des ensembles 3 pièces font effet de robe. Pour les vè- tements de sport: combinaison affo- Jante des chandails avec les bas, et même avec les chapeaux. Corrélation pièces
fréquente entre les diverses
composant un costume, mais celles peu- vent être en tissus de laine de diffé-
rentes’ textures, différents motifs et
poids. +
sens: se servir d’une lime pour tailler les ongles; ne pas saturer l’ongle de remover pour enlever le vernis. Quel- ques gouttes suffisent; désinfecter les pinces à ongles avant de s’en servir; bien faire sécher les ongles avant d’v étaler le vernis; ne pas noyer le pin- ceau dans le vernis à ongles mais en- lever l'excédent de vernis en appuyant Je pinceau sur Je goulot de la bou- tcille; appliquer le vernis par trois ou quatre longues touches rapides: em- ployer un petit bâtonnet pour enlever l'excédent de vernis sur’ la face interne de l'ongle; ne pas attendre que les ongles soient trop longs et trop abi- més avant de procéder à un manu- cure. Cette opération doit avoir lieu toutes les semaines, tous les 10 jours au maximum.
Une main propre aux ongles soignés est signe d’éducation. |
Des beignets chauds et richement dorés sont en harmemme avec les grappes charnues ct le cidre pétillant que nous donne la sompiuwsnv: saison des ré- coltes. Ces bcignets exquis ont été coupés par la moitié, pui suruis de friandises et grillés juste assez pour vivifier leur belle couleur, rapru:l de l'automne, Les Beignets à l'érable sont garnis de sirop d'érable et de parue: hachées fine. ment, alors que les Beignets citron-et-coco sont une in: à uue deuxième, puis à une autre pâtisserie avec leur garniture au citron e* :: 1 noix de coco.
L'hiver ramène les réunions d’amis dont une très au: part du succès
tient aux rafraîchissements qu'on déguste ensemble. Ce:
hyigiets sont juste
assez simples ct sophistiqués à Ja fois, pour la maîtresse + nuison active qui se transforme en hôtesse parfaite à huit heures, et qui peur achster des beignets à l’épicerie ou à la pâtisserie du coin, puis leur accorder uuviques minutes de loisir pour les endimancher. Elle se réservera 20 minute avant de les servir; 10 minutes pour les apprêter et 10 autres pour les faire Giver au four (400°).
Au moment où le cidre sera versé, les beignets seront €
à régaler vos convives,
BEIGNETS À L'ERABLE ET AUX NOIX
€. à soupe de beurre mou ou mar- garine le. à soupe de sirop d'érable %4 de tasse de pacanes hachées fin 4 beignets Méthode: Mélinger le beurre, le si- rop d'érable et les pacanes. Couper les beignets par la moitié, en deux cou- ronnes. Etendre environ 2 cuillerées à thé de garniture à l'érable sur cha- que moitié de beignet, Mettre sur une plaque à biscuits et dorer 10 minutes à four chaud (400°). Quantité: 8 portions.
19
BEIGNETS CITRON-ET-COCO % de tasse de sucre 1 ce. à thé de zeste de citron râpé Je, à soupe de jus de citron 4 beignets 14 de tasse de noix de coco räpée en
filaments
Méthode: Mélanger le sucre, le jus et le zeste de citron, Couper les boi- gnets par la moitié, en deux couron- nes. Etendre 1 cuillerée à thé de gur- niture au citron sur chaque moitice de beignet; saupoudrer environ 1% cuil- lcrée à thé de noix de coco sur cha- cune, Mettre sur une plaque métalli- que et dorer 10 minutes à four chaud (400°).
Quantité: 8 portions.
fn chauds et prêts
ee Les merveille: À de l'ai e l'ail Vous voyez votu. inédecin, il finit par vous dire: “Vous: faites de la ten- sion.” Rien en 243 ‘Wétonnant avec notre présent medé «: vie où la moi- tié des gens sort cle: hypurtendus, La tension nerveuse “. imamifeste par des troubles de dicectun, de la vue; le vertige, la migra:se. des crampes dou lourouses: l'asth:2. ln bronchite, un cholestérol plus - vw, ot La tension peut même faire juuexer de Ja barbe à une femme :: cadre l'apparence d'un homme plu: : énnnée. Bien sou- vent, Je remède Le nus, c'est VAT.
Voilà le grand ?rsiaienr des hyper- tendus. 1] purific Ÿ cnrs et en fortifié les vaisseaux, C7 un antibiotique À son ctat nature”. Ereolfent tonique, il est recommandé zum tes troubles res-
piratoires, pour ji: uerfs, la dyspen-
sie. Et c'est br: lupinion de tout medecin qui la ze à Fépreuve dans de tels cas et durs iluntres, mème pour
les hémorroides. “K: inétabolisme sain se manifeste à me.ven., Nous, les mat. heureux, recourez à VAL! Si sa sa-
veur naturelle né vous va pas. prenez. le sous forme de ‘ue ou de sirop. Alors vous en tirez les bienfaits sans le goût.
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LA SURVIVANCE
bref
recul
dans l’histoire
On lisait dans
La Survivance
Il y a 30 ans... Edition du 27 novembre 1935
bien près d’essuyer la défaite
Le gouvernement libéral de la province de Québec vient
aux dernières élections pro-
vinciales. Il devra maintenant faire face à une forte opposi- tion de 42 députés (conservateurs et Action Libérale Na- tionale). Te gouvernement compte 47 députés.
# # +
On célèbre de façon grandiose les Noces d'Or de M. et Mme T. Chalifoux de Morinville. Plusieurs centaines de person-
nes assistent au banquet. -
L
M. CE. Gariépy est élu président de la Commission des Ecoles Séparées d’Edmonton. Pour sa part, M. J.-O. Pilon
a été élu commissaire.
+ +
+
Comme le veut la tradition, une grande fête est en voie
d'organisation pour célébrer
l'anniversaire de naissance
du supérieur du Juniorat St-Jean, le R. P. Henri Rou-
- thier, o.m.i.
I y a 20 ans...
Edition du 28 novembre 1945 : Les paroissiens de Bonnyville organisent une grande réu- nion pour marquer le départ de leur curé, M. l'abbé J.-E.
Lapointe qui s’en va à Beaumont. + *
*
On annonce la création, aux Etats-Unis, d’un service privé de transport par avion de New York à Reno, Nevada. Il va s’agir du “Reno Divorce Special” !!1!
# *
L.2
Le Conseil général de la Société St-Jean-Baptiste de Mont- réal avertit les autorités fédérales que le pays a besoin d'un drapeau national distinctif; on prévient aussi le gou- vernement qu'il serait inutile d'y inelure l'Union Jack, car la population “ne marcherait pas”.
H y a 10 ans...
Edition du 23 novembre 1955 Le congrès de la Relève Albertaine qui s’est tenu à Falher a remporté un éclatant succès, Plus de trois cents jeunes ont participé aux deux journées d’études sur le thème du
congrès: “Les loisirs des Jeunes”. + +
+
CHFA fête ses six ans. Pour marquer cette occasion, il a
été décidé que le poste va déménager ses pénates.
.. pour
une journée à St-Paul et à Bonnyville. L 3 + +
Une grande soirée de la Ste-Catherine est organisée à Bon- nyville. On va y chanter, danser ct, surtout, on va y “éti-
rer la tire traditionnelle. # L_]
+
On rapporte, de Rome, que le Pape Pie XIT aurait eu une vision du Christ durant sa récente maladie.
+
Les artisans qui tissent le tweed
pour le monde entier
H est assez curieux de constater qu’en cet âge de fabrication en série de produits à bas prix, lorsqu'il s'agit d'acheter des vêtements, certains mon- trent une préférence pour les articles traditionnels faits par des artisans.
Ceci est aussi vrai de l’Yoruba du Nigeria qui porte son costume en coton d’Iseyin ou en soie d’Ife que de l’An- glais qui porte ses tweeds.
Dans la plupart des cas, les tissus “traditionnels” coûtent autant sinon plus que l’article équivalent fabriqué en série. Le problème, que leur pro- duction pose, réside principalement dans le contrôle de la qualité, car lors- que le tissu est fabriqué par des arti- sans différents, il est difficile que la qualité soit toujours du même niveau d'excellence,
Le tweed Harris, lainage d’une de ces îles balayées par les tempêtes au large des côtes occidentales de l’'Ecos- se, est un de ces produits de l'artisanat qui est le plus demandé dans le monde.
Harris est le nom de Ja partie méri- dionale de Lewis, l'une des îles du groupe des Hébrides, et le nom “Harris Tiweed” ne peut s'appliquer qu'aux lainages ayant subi un contrôle rigou- Yeux.
La laine employée est celle de mou- tons écossais. Cette laine est envoyée aux filatures des îles où le fil est pré- paré, lavé et teint de la couleur dé- sirée, puis tissé. À un moment donné, la laine était filée par des insulaires employant le rouet chez eux. Main- tenant, tout cela se fait par des ma-
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chines aux filatures, mais certaines personnes sur les îles continuent à filer leur propre laine à tricoter.
Une fois que la laine destinée au twecd est filée, elle est envoyée aux tisserands. Il y en a environ 1,500 sur les îles et ils travaillent chez eux.
Chaque tisserand a son propre mé- tier. Celui-ci a environ 1,2 m. de large, de sorte qu'il ne tient pas facilement dans une salle de séjour. Généralement, le métier est placé dans une pièce spé- ciale que le tisserand a ajouté à sa maison.
Tout d’abord, des fils de laine sont disposés sur le métier. Puis, d’autres sont placés en travers. Le métier fait le travail, mais il faut l’actionner à la main.
Il est possible de tisser des milliers de dessins de tweed, et environ 400 twceds nouveaux sont créés chaque an- née par les artistes qui y travaillent.
Certaines personnes voyagent de par le monde pour découvrir quels genres de twced plaisent aux habitants des divers pays. Puis, le dessin est décidé et tissé. »
Certains de ces dessins sont très com- pliqués. Ainsi, seuls les meilleurs arti- sans sont capables de tisser les motifs écossais dits “tartans”.
Certains tisserands peuvent fournir 100 mètres ou plus de tissüi en une semaine et en un an tous les tisseérands ont tissé jusqu'à 6,000,000 mètres de twecd Harris.
De temps en temps, le tweed que les insulaires ont tissé est renvoyé aux
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———
Ne dédaignez pas le bois
Au Canada, les maisons à pans de bois sont plus populaires que tout au- tre genre de maison.
Savez-vous pourquoi? D'abord, le bois de construction est un matériel qui se trouve’ en abondance dans notre pays et par conséquent l'aspect écono- mique y est pour quelque chose. Ce- pendant, en dehors de la question du coût, ce genre de construction com- porle d’autres avantages.
La charpente d'une maison à pans de bois peut être montée très rapide- ment avec un minimum de travail, L’extéricur de la maison peut être fini en une variété de matériaux, bardeau, stuc, panneaux de bois au placage de maçonnerie.
Si une construction à pans de bois est bien contreventéc et traitée contre l'humidité, elle peut être très solide ct durer très longtemps.
Nul doute que ce mode de construc- tion restera populaire pendant long- temps,
leurs petits
La consommation d'un des édulco- rants artificiels qui servent de succéda- né au sucre dans les aliments et breva- ges à basse teneur en calories réduit la croissance d'animaux de laboratoire et de leurs petits. Voilà ce que rappor- tent, dans le numéro du 2 octobre de “Nature”, une revue scientifique britan- nique, MM. PH. Derse et Paul Nees.
Ce rapport expose les résultats d’une étude conduite par une équipe de cher- cheurs américains sur un de ces édul- corants, le cyclamate de calcium, L'ex- périence a eu lieu à la Wisconsin Alum- ni Research Foundation, à Madison Wisconsin, pour le compte de la Sugar Research Foundation de New York.
L'expérience a consisté en l’adjonc- tion de cinq pour cent de cyclamate de calcium à la ration de rats de laboratoi- re, durant une période de neuf mois. Après neuf mois, la croissance de ces rats était de 12 pour cent inférieure à celle de rats recevant un régime nor- mal. “En augmentant la proportion de cyclamate de calcium à 10 pour cent, note le rapport, la diminution de la croissance a été de 50 pour cent supé- rieure.”
“Pour le reste de leur ration, ces rats recevaient une alimentation nor- male, ajoute l’article cité. Ils pouvaient manger autant qu'ils le voulaient; et, en fait, les sujets soumis à l'expérience mangèrent plus, de façon à absorber en valeur nutritive l'équivalent d’un régime normal. Les rats-témoins, à ré- gime normal, et les rats soumis à l’ex- périence reçurent donc des quantités équivalentes d'aliments. C’est dire que la cause de la réduction de croissance
Pensez à votre pension ...
Ne soyez pas pris au dépourvu Jors- que vous prendrez votre retraite. Si vous craignez que votra revenu soit insuffisant, essayez de vivre avec le montant de votre pension de retraite pendant un mois, tandis que vous tou- chez encore un salaire régulier, Cette expérience vous aidera à trouver le moyen de faire des économies.
dt de fabriques. Il est lavé et s’il atteint un très haut niveau de qualité, il reçoit une marque spéciale. 11 est alors prêt à être envoyé n'importe où dans le monde. La Grande-Bretagne exporte trois fois plus de twced qu’elle n’en consomme,
Certains tisserands outre qu'ils tra- vaillent pour les fabriques, tissent spé- cialement pour les touristes qui visitent les Hébrides.
Bureau d’information du Royaume-Uni, Ottawa.
E———
Carte de | l’Hémisphère Nord
La Direction des levés et de la car- tographie du ministère des Mines et des Relevés techniques vient de pu- blier une carte de l'hémisphère Nord qui donne une vue unique du “sommet du monde”.
En effet, la nouvelle carte, où le pôle Nord est au centre, représente 70 p. 100 des masses continentales si- tuées au nord de l'équateur. Pour ob- tenir cette représentation, le cartogra- phe a étiré légèrement la forme des pays de la région équatoriale en di- rection est-ouest,
Etablie à l'échelle moyenne de 300 milles au pouce, la carte possède une table indiquant des échelles plus pré- cises à utiliser aux diverses latitudes.
Afin de faciliter son emploi pour di- verses études géographiques, le dessi- nateur a limité les détails cartographi- ques aux principaux bassins de draina- ge, aux pays et aux principales villes et cités.
La carte se vend 50c au Bureau de distribution des cartes, 615, rue Booth, Ottawa 4 (Ont.).
FERD NADON | BUOUTIER REPARATION DE MONTRES ET BIJOUX en face de la “Bay”
10115 - 102ème rue Edmonton
Lequel des trois? — On spécule de plus en plus sur la démission probable de M. Diefen- baker comme chef du parti conservateur dans un avenir relativement prochain et on se plaît à lui trouver un successeur. Les noms qui reviennent le plus souvent à la surface sont ceux des trois messieurs ci-haut. On aura sans doute reconnu, dans l'ordre habi- tucl, Messieurs George Hees, Davie Fulton et Michael Starr. Ce dernier serait, à l’heure actuelle, le plus sérieux candidat au poste. . . lorsqu'il sera vacant!
à Un édulcorant artificiel ralentit
la croissance d'animaux et de
a été le cyclamate de calcium lui-mé- me.
Les femelles soumises au régime additionné de cyclamate de calcium donnèrent le jour à des petits apparem- ment normaux. Mais au sevrage, Ja croissance de ces petits fut considéra- blement inférieure à celle des femelles à régime normale.
Comparé à la croissance de ces der- niers, celle des petits en sevrage était en moyenne inférieure de 16 pour cent, à trois semaines, si la mère avait eu un régime à 5 pour cent de cyclamate le calcium, et de 37 pour cent si la mère en avait reçu 10 pour cent.
MM. Derse et Nees annoncent que de nouvelles expériences sont prévues. Elles tenderont de vérifier si c’est par une toxicité propre que le cyclamate de calcium provoque cette diminution de croissance, ou s’il a plutôt des effets qui diminuent l'assimilation de la nourri- ture par l'organisme.
LL LU
BON SANG NE PEUT MENTIR
Deux gorilles sont assis dans leur cage au zoo ét observent leur gardien qui fait passer leur nourriture à tra- vers les barreaux. L'un des gorilles s'adresse alors à son compagnon en désignant le gardien: —“C'est vrai- ment un brave type, je suis fier d’être
»
son ancêtre, . ”.
La graphique traduit l’aug- mentation des ventes de Viva depuis février 1964, date de la présentation de cette voiture, jusqu'en oc- tobre 1965, fl est fondé sur les statistiques d'immatricu- lations recueillies par Lor- ganisme offitiel indépen- dant. L’extrapolation indique la continuation de Ja ten- dance à l'augmentation.
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En deux années seulement, la Viva e au rang des petites voitures vendues au Canada. remarquable succès ne fera en 1966. Voici pourquoi:
La Viva est fabriquée par General Motors pour fournir à l'acheteur de petite voiture économique tout ce qu’il exige d’un tel véhicule, sans com- promis. La Viva est une voiture vive, bien sus- pendue, tenant bien la route, fortable,»ayant un grand coffre, et présentée très agréablement . . . le tout pour un prix mo- dique. Difficile à croire? Voyez plutôt les faits. PERFORMANCES BRILLANTES. La Viva a un ; moteur de 50 CV accouplé à une boîte à 4 vites- ses, toutes Synchronisées, avec levier au plan- cher. ÉCONOMIE EXCEPTIONNELLE. La Viva
La conduite préventive est vitale à la sécurité routière
“Le Canada, comme les autres pays, a sa part de conducteurs irresponsa- bles, déclare M. W. Arch Bryce, direc- teur administratif du Conseil canadien de la sécurité routière. La meilleure protection contre ces fous dangereux est de prévoir leurs étourderies et de s'éclipser avant d’être impliquer dans un écrasement.” M, Bryce recommande aux automobilistes de se méfier en tout temps des usagers qui changent de couloir ou effectuent des virages sans avertir, talonnent, filent à une allure trop vive ou se dandinent à un pas de tortue. Selon M. Bryce, “il y a trop d'irréfléchis qui changent de couloir sans s'assurer au préalable si la voie est libre. Certains autres démarrent de leur position de stationnement à l'aveuglette, où vous plaquent les freins sans avertir. Surveillez-les afin de pouvoir vous enlever de leur chemin,” dit-il,
“Si ces conducteurs vous boulever- sent au point de vous inciter à l’action, n'essayez pas de leur faire la leçon sur Je champ, poursuit B. Bryce. Pré- tez plutôt vos efforts à la réalisation d'un programme valable tel que l’en- seignement de la conduite automobile, l'inspection périodique des véhicules moteur ou le mouvement pour inciter les autorités à adopter des lois plus sévères envers le conducteur qui con- somme de l'alcool”
Comme temps idéal pour entrepren-
- dre ce genre d'activité, M. Bryce sug-
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spacieuse, con-
offre 10.76 pi. cu.
parcourt jusqu'à 45 milles au gallon. DOUCEUR DE ROULEMENT, MANIABILITÉ, grâce à ‘Sa direction à crémaillère et à sa suspension antiroulis. DE LA PLACE POUR ADULTES. La Viva offre tout l'espace néces- Saire pour quatre grandes personnes. CONFORT PARFAIT. Les sièges baquet offrent un confort exceptionnel et un ferme soutien. bascule leurs dossiers, ils restent dans cette position. GRAND COFFRE À BAGAGES. |!
d'espace utilisable, PRIX TRÈS MODIQUE. La Viva est'à la portée de
gère la campagne annuelle de préven- tion routière, dont l'observance au Ca-
nada a été fixée aux premiers jours de décembre, soit du ler au 7.
Ohé! Ohé!
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